La barbarie sanguinaire.

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L’un s’appelle Peter Kassig, en photo ci-jointe.

L’autre s’appelle Maxime, il a 22 ans, né en Normandie, selon les témoignages jeune homme gentil et sans histoire. Il s’est engagé dans le Jihad auprès de l’Etat islamique en Irak et il est devenu un bourreau sanguinaire, impliqué dans l’égorgement d’otages et de prisonniers. Le passage de la vie quotidienne à la barbarie extrême fait froid dans le dos. Cette histoire abominable rappelle celle de ces Français engagés dans les SS qui ont participé à des massacres de populations civiles ou de cet autre français qui pendant des années, a torturé et exécuté des compatriotes prisonniers au Vietnam. Ce n’est pas une affaire de religion, ni même, en vérité, de religion trahie et dévoyée par la barbarie, pas même d’idéologie totalitaire, mais avant tout de simple nature humaine. Comment des anges se transforment en démons. Comment toute pitié, tout sentiment humain, toute compassion envers son prochain peut disparaître d’un cœur pour laisser place à une perversité sadique et une cruauté inouïe. Comment le fanatisme est l’expression de la bestialité vicieuse. Comment le mal absolu peut triompher là où on l’attend le moins. Je pense aux parents de ce pauvre blondinet américain, Peter Kassig, engagé dans l’humanitaire en Syrie et en Irak, gardé captif pendant un an par ces monstres – dont un compatriote qui porte le même prénom que moi – avant d’être décapité dans des conditions indescriptibles. Je ne sais ni quand ni comment mais je sais que la justice passera, celle des hommes ou une autre, mais elle passera et m’accroche à cette idée pour supporter la pensée de telles immondices.

Texte de Maxime Tandonnet.

 

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