Le coup de Calmels-Juppé porté à Wauquiez, et ses conséquences…
L’éviction par Laurent Wauquiez de sa petite camarade Virginie Calmels, numéro 2 du parti Les Républicains, prive brutalement ce parti de son aile centriste et libérale. Aurait-on voulu qu’il fasse semblant d’ignorer la violente sortie médiatique de la protégée d’Alain Juppé et l’absoudre de l’humiliant procès médiatique en dérive extrême droitière fait à son encontre ?
La réponse est évidemment dans la question. D’autant qu’à cette « attaque » de Virginie Calmels s’ajoute, l’empressement du maire de Bordeaux à se porter à ses côtés pour saluer son courage » ; ce qui peut aisément laisser que le coup porté à Laurent Wauquiez était prémédité. Dans quel but, est la question. L’hypothèse d’un rapprochement de cette fraction de la droite libérale du mouvement d’Emmanuel Macron, pour les prochaines européennes de 2020, n’étant pas à exclure. À ce degré d’opposition avec la droite conservatrice des « LR » et dans l’impossibilité de présenter une liste autonome, ne lui reste plus en effet qu’une « alliance électorale » (mais sous quelle forme ?) avec LREM pour continuer à exister. Une hypothèse cependant risquée car elle offrirait au FN, pardon le RN, le cadeau d’un LR disloqué et sans autre perspective que de jouer sa survie sur le terrain même de Marine Le Pen. Le certain cependant est que la poutre des anciens partis de pouvoir travaille encore, preuve que la reconstruction d’une nouvelle offre politique est loin d’être achevée…
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