L’ENA et la LCR, ces deux voies d’accès au Pouvoir…
Ambiance «#Nuit debout» à France Télévisions, nous dit Libération. Dans une heure, une assemblée générale des journalistes est prévue ce jeudi, alors que France 2 programme, dans la soirée, une émission spéciale avec François Hollande: Dialogues citoyens. Une fronde qui n’émane pas des élus du personnel mais des sociétés des journalistes (SDJ). Ils ne supportent plus le tout nouveau directeur de l’information de l’entreprise, Michel Field. Des commentateurs peu indulgents lui reproche d’avoir commencé son parcours politique à la Ligue Communiste Révolutionnaire pour finir (c’est encore un peu tôt) par exercer un pouvoir d’influence, autoritaire (et méprisant), dans la sphère médiatique publique. Ce qui signerait, pour l’un d’entre eux, un itinéraire « classique »: de la LCR au cigare-complet-veston-trois-pièces-bureau-aux-murs-capitonnés ». À la condition d’ajouter « aux capitonnés » en question la maison dans laquelle ils se trouvent. À savoir, pour les plus talentueux – et pressés -, de porter ces costumes et fumer des havanes, le PS et ses « filiales » du secteur public ou privé… Rien de nouveau cependant sous le soleil politique. Il n’est pas besoin de faire de longues et coûteuses études de sociologie, en effet, pour constater que les premiers cercles dirigeants du PS, sont alimentés depuis le « parti d’Épinay sur Seine » par deux voies d’accès, deux écoles: l’ENA et la LCR-OCI – deux mouvements trotskistes concurrents. La première apprend à gérer l’Etat et ses grandes institutions, la seconde à l’infiltrer et gérer des réseaux. Hollande à l’Élysée, Cambadélis rue Solférino. Une division du travail somme toute efficace. Enfin, pas toujours!
Mots-clefs : Cambadélis, ENA, Hollande, LCR, Michel Field
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