Municipales2020 ! À Gruissan — et ailleurs ? — Codorniou se jette à l’eau !
Codorniou rompt enfin un lourd silence qui mettait les électeurs de Gruissan, ses concurrents éventuels et les commentateurs du mundillo politique narbonnais dans un état proche de l’hystérie. J’ironise évidemment, tant cette annonce était, comment dire ! « téléphonée ».
Il tiendra donc la barre pour mener la bataille des municipales et tenter de conserver son mandat de maire — en tout cas quelque temps. Le temps d’attendre l’élection du Président — et de son bureau exécutif — du Grand Narbonne, dans la foulée des « municipales ». Vice-Président aujourd’hui, l’idée « qu’on ne sait jamais… qu’un « trou » peut se présenter et offrir l’occasion d’une percée… etc » doit certainement « trottiner dans sa tête ». Après tout, les régionales, où son mandat de premier président de la Région Occitanie sera en jeu, n’auront lieu qu’en décembre 2021. Chaque chose en son temps ! Et à chaque élection, une stratégie singulière. Ce qui explique — je dis ça en passant — que ses amis narbonnais du PRG rament dans le bateau de madame Granier, avec le double objectif de sortir Didier Mouly certes, mais aussi Nicolas Sainte Cluque, afin de nettoyer le corps électoral du Grand Narbonne à son profit, ou à l’un (ou deux, ou…) de ses proches — Je n’ai pas de conseils à lui (ou leur) donner ; mais, mais …
Cela dit, j’ai noté dans sa profession de foi qu’il militait « pour un optimisme ambiant et radiant, afin de lutter contre le marché de la peur et de l’angoisse que se partagent les médias télé en boucle ». Bigre ! Un optimisme ambiant et radiant ? Et qu’il voulait « faire dans une logique d’entendre ». Fichtre ! Ce que les électeurs gruissanais, qui votent massivement et régulièrement Madame Le Pen, ont du mal à comprendre. Moi aussi d’ailleurs, mais au sens littéral seulement…
Mots-clefs : Denis Codorniou, Grand Narbonne, Gruissan, Municipales2020, Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée
Rétrolien depuis votre site.
Céline
| #
Mais, mais….?
Reply
Michel Santo
| #
« Je n’ai pas de conseils à lui (ou leur) donner ; mais, mais … » Je n’en dirai pas plus !
Reply
Céline
| #
C’est bien dommage. Il faut vraiment savoir lire entre les lignes et tout le monde n’a pas les clés ?
Mais merci quand même
Reply
Michel Santo
| #
Allez ! Pensez notamment à ces jeunes maires, comme celui de Coursan : Edouard Rocher (radical de gauche lui aussi), ou celui de Saint Marcel : Guillaume Héras !
Reply
Dumas Michel
| #
Mais,mais… mémé!… Une vieillerie politique!
Mais en même temps dit-on aujourd’hui.
Je vais faire, dit l’édile,.. mais « en même temps » je ne peux pas!
Tel est le nouveau slogan des politiques.
Ce slogan, qui préexiste pour tous depuis que les missions régaliennes de l’Etat ont les pieds dans le béton, est usé jusqu’à la corde.
Tous les candidats aux municipales, Codorniou et les autres, ne proposent rien de mieux que de continuer, ou de modifier ce que l’actuel élu a fait de mal (tout pour certain).
Aucun projet cohérent, bâti pour les citoyens, découlant d’une analyse régionale dynamique, équilibrée, dont la faisabilité est garantie, sans parti pris doctrinaire, sur la base d’études sérieuses, rigoureuses, chiffrées, loin du clientélisme, loin du carriérisme politique ambiant, loin des querelles archaïques de clocher , déclinée par projet de communauté de communes , par communauté d’agglo… jusqu’à l’unité la plus fine, intégrant chaque fois les demandes locales. expliquant les choix et les raisons techniques qui les imposent (PLU,SCOT, contrat de ville…
Ce travail technique est la garantie d’une sortie de crise politique qui conduit un FN au niveau où il se trouve.
Ce travail devrait être aujourd’hui à sa finalisation.
Ce travail, nous l’observons chaque jour, est refusé car contraignant par TOUS les anciens ou nouveaux candidats de l’Aude ou d’ailleurs.
Ce travail qui aurait du être engagé au sommet de l’Etat ne l’est pas. On bricole!
J’ai coutume de m’appuyer sur la remarque de Chirac : »la maison brûle et on regarde ailleurs »
La maison brûle, en effet, mais le Président (propriétaire) répare les fenêtres brûlées, il repeint les murs salis par les fumées de l’incendie qui progresse (Education, santé, police, justice.. services régaliens de l’Etat)…
Ce nouveau propriétaire et ses équipes avait promis de transformer, de reconstruire, il peine à éteindre l’incendie, voire il l’attise parfois (gilets jaunes).
Du haut au bas de cette pyramide plus rien ne va.
Nous sommes au bout d’un cycle. Nous sommes au terme du système Napoléonien qu’il faut absolument éradiquer si nous voulons accéder au XXIème siècle.
Peut-être que les municipales pouvaient être le début de ce moment!..
Reply