Contre-Regards

par Michel SANTO

Dans ma petite ville, ce matin-là, j’ai cru voir Fernando Pessoa…

   

S’il faisait jour, la lumière était grise et le vent froid. Il était 7h 30. Je me rendais dans un laboratoire pour un contrôle de routine. À jeun. Sans ma dose de café. Pressé d’en finir. Cet homme, marchait loin devant moi.

Césars 2021 ! Parfaitement résumé par le titre du film d’Albert Dupontel – récompensé – « Adieux aux cons »…

 
 

Nathalie Bianco a brillamment résumé, pour moi en tout cas qui ne regarde plus ce genre de ridicule pantomime, la soirée des Cesars. Comme prévu, on a eu droit à un festival de vulgarités « progressistes ». À vous dégoûter d’entrer dans une salle de cinéma pour y voir un fim français. En existe-t-il un encore – de cinéma français –, au fait ?

Sur la promenade des Barques : « Il y aurait tant à dire d’une journée apparemment vide… »

 
 
 
 

Canal de la Robine. Promenade des Barques. Ensemble monumental.

Il y aurait tant à dire d’une journée apparemment vide, songeais-je, assis, « au soleil », sur un banc de la promenade des Barques d’où j’observais, distraitement, l’agitation et les déplacements de flâneurs, pour la plupart jeunes, insouciants et très légèrement vêtus. Les garçons portaient d’amples tee shirts et des jeans informes, les filles de minuscules débardeurs et des pantalons très moulants.

« Avortons le patriarcat ! », gueulait-elle, qui me donna l’envie de lâcher la bride aux mots…

       

L’envie me prend, souvent, dans une controverse, un débat, lus, le plus souvent – je ne regarde ni n’écoute les journaux, chroniques et émissions dites « politiques » à la télé ou à la radio – , l’exaspération montant au fil des clichés, banalités et sottises savamment alignés par des compagnies de faiseurs d’opinion, grands et petits, à découvert ou pas, en général planqués dans de confortables niches sociales et intellectuelles – j’allais écrire petite bourgeoise – ;

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