Un après midi paisible à rêvasser sur ma terrasse. Dans mon champ de vision, un anarchique agencement de toits diversement ocrés et la plus vaste étendue d’un ciel uniformément bleu – que constellent cependant de rares petits nuages gris, épars.
Si Montaigne aime tellement la santé* c’est parce que la santé est la condition du plaisir. Elle n’est pas la valeur suprême dont toutes les autres dépendraient. Et le médecin n’est pas celui à qui nous devrions déléguer la gestion de nos vies et de notre société.
Je ne sais par où ni comment conter cette petite scène vécue avant-hier devant mon – façon de parler – petit immeuble de la rue Hippolyte Faure. Peut-être en exprimant d’abord le trouble qui me saisit alors quand je vis soudainement apparaître, venant dans ma direction, affolée, la petite fille – une jeune femme déjà – de ma voisine : celle dont l’appartement se situe dans l’habitation mitoyenne à la nôtre.
La très belle préface que l’écrivain Romain Gary rédigea, en 1962, pour l’édition américaine de « La Peste ». Cette préface figure dans l’ouvrage « L’affaire homme », qui rassemble des textes de Romain Gary rédigés entre 1957 et 1980, paru dans la collection « Folio », n°4296.
Je ne sais pas si, comme moi, vous l’avez remarqué, mais les gémissements quotidiens et permanents qui empoisonnent l’esprit public sont moins ceux des personnels de santé, des caissières de supermarchés, ou des conducteurs de bus et de camions, etc… occupés qu’ils sont à sauver des vies ou satisfaire aux besoins vitaux de la société, que ceux sifflés sur tous les tons du yaka-faukon, sur nos ondes, les réseaux sociaux et les plateaux télés par des commentateurs confinés dans leurs toutes récentes « compétences médicales et scientifiques » piochées un peu partout sur la « Toile ».