Contre-Regards

par Michel SANTO

Je n’ai jamais sauté de joie sous des nuages de confettis, des cascades de serpentins…

       

Aussi loin que je me souvienne, lors du passage d’une année à une autre, je n’ai jamais sauté de joie sous des nuages de confettis, des cascades de serpentins ; porté des bonnets pointus, soufflé dans des trompettes en carton ; bu du champagne amer et frelaté ; embrassé des inconnus au resto, dans la rue ; souhaité des « bonne et joyeuse année ! » à des hôtes avinés ; regardé les bêtisiers des journaux télévisés, écouté les voeux des hommes et des femmes de l’année…

À ces agapes, manquait la ferveur des premiers chrétiens… (Fiction 6)

 

         

Fiction 6.

Julien finissait de mettre à couvert son véhicule quand il reçut un SMS de Cameron l’informant des initiatives prises par Marie. Elle était donc à Nîmes ! 6 ans déjà qu’avec elle, Jo et Boris tous quatre formaient une équipe agile et solide capable de résoudre toutes sortes « d’affaires » sensibles.

En 2020, 51 000 visiteurs ont consulté ce blog…

       

 

   

En cette année 2020, 51 000 visiteurs dits uniques (il faut multiplier par 2 au minimum ce nombre pour avoir une idée approximative des visiteurs dits réels ) ont parcouru le contenu du blog « contre-regards » pour y consulter un peu plus de 111 000 publications.

Merci donc à tous ceux qui trouvent de l’intérêt et/ou du plaisir à me lire.

Merci aussi à tous les autres…

Prenez bien soin de vous.

À très bientôt

Ava Gardner, sa légende, le luxe de sa chambre lui étaient totalement indifférents. (Fiction 5)

 
 
 
 
Fiction 5
 
La voix de Joseph Cameron, tendre et ferme à la fois, toujours la bouleversait. Marie avait le sentiment à l’entendre, que rien en mal ne pouvait l’atteindre. Trois mots de Jo, et la morale commune, le souci des convenances sociales , la peur n’exerçaient plus aucun pouvoir sur ses intentions, comme sur ses actes.

La préfète a percuté, elle. Je la vois demain. En tête à tête. Un approfondissement de mon propos lui serait agréable… (Fiction 4)

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Fiction 4.

 

 
Imperturbable, Joseph s’était levé sans chercher à comprendre d’où provenait ce vacarme. Il connaissait son auteur ! Dans le mouvement, il fit deux pas , sans émotions particulières, et rangea son petit récipient en verre sur le rebord de la fenêtre. En se retournant, il vit Boris, figé dans l’entrée. Ses cheveux blonds, drus et bouclés, « en bataille », frôlaient le linteau du chambranle en bois mouluré.

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