Contre-Regards

par Michel SANTO

Parler Français !

Je publie ici, avec son autorisation, l’article du jour de mon ami Yves Marchand (que l’on peut lire aussi sur sa page Facebook) :

 

« J’étais le rapporteur de mon groupe politique (UDF) à l’Assemblée Nationale en 1994 lorsque a été mise aux voix la Loi dite « Toubon » destinée à préserver le Français des attaques brutales ou larvées de l’anglomanie. Je me rappelle avoir émis des doutes sur l’efficacité de cette loi en évoquant le rapport entre la pratique de la langue et la puissance économique de la nation. Je me souviens en particulier avoir précisé que tant que Adidas serait inférieur à Nike, nous n’avions aucune chance de sauver le Français contre l’Anglais et que lorsqu’une marque chinoise supplanterait Nike, on finirait par parler chinois. Je n’avais alors soutenu rien que de très banal : le réalisme des faits, face au rêve de grandeur et à une certaine nostalgie de puissance très 5ème République. Au moment où Huawei est en passe de dépasser Apple, nous sommes confrontés à l’hypothèse d’un changement de paradigme.

Une certaine idée de l’Homme est en train de mourir…

     

Par la science et la technique, l’homme s’est donné les moyens  de dominer, exploiter, transformer la Nature. Désormais considéré lui même comme Nature, matière à dominer, exploiter, transformer, l’homme moderne  vit le rêve de s’affranchir des limites de son corps, de son sexe, de la génération sexuée.

Une tyrannie « bienveillante et éclairée » pour sauver la planète ?!

   

S’il fallait prouver que les plus conséquents des écologistes souhaitent imposer une « tyrannie bienveillante et éclairée » (selon l’expression de Hans Jonas), l’entretien accordé par la chercheuse Mathilde Szuda au journal libération, publié le mardi 30 juillet 2019, en serait la parfaite démonstration. Premier argument développé par cette chercheuse, celui du nécessaire rationnement individuel et collectif, afin que chacun puisse avoir la même quantité d’un produit ou d’un service vital, nécessaire.

Petite revue de presse, et de détails, narbonnaise…

1) Double sens.  Il aura donc fallu deux mandats : celui de Jacques Bascou et l’actuel de Didier Mouly, pour défaire le plan de circulation mis en place par Michel Moynier, en 2006 ; et plus précisément son sens unique sur les principales artères ceinturant le centre-ville, son « périphérique ». Une marche arrière, un retour à l’origine familial, en quelque sorte,  qui permet à Didier Mouly de récupérer, avec cet ultime aménagement circulatoire, l’héritage bitumé de son père Hubert. Et d’effacer, au passage, symboliquement, celui, politique, de ses deux prédécesseurs…

Non ! la décentralisation n’est pas plus faible en France que dans les autres pays de l’Union Européenne !

 
«Faire des cartes de France», d’Annette Messager, au musée d’Art moderne Lille-Métropole. REUTERS/Pascal Rossignol.
   

Très intéressante note comparative de France Stratégie sur le degré d’autonomie des administrations locales dans les pays de l’Union Européenne. De cette étude il ressort que globalement la France se singularise par une faible décentralisation des dépenses publiques. Seulement 20 % de ces dépenses sont payées par les administrations territoriales, contre 31 % en moyenne dans l’Union européenne. Un constat général qu’il faut toutefois relativiser.

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