Alain Perea, le député de la deuxième circonscription de l’Aude, a présenté ses vœux, hier, « devant un parterre confidentiel » d’élus et de représentants de divers « corps constitués ». Je n’y étais pas et ne peux donc me référer, pour en rendre compte, qu’à ce qu’en rapporte, ce matin, la journaliste invitée du quotidien régional l’Indépendant. Une observation d’Alain Perea a particulièrement retenu mon attention :
Bien ! on avance, et vite, sur la gestion (comme sur le chantier d’ailleurs) de la salle multimodale. C’est donc la société S-PASS (elle est contrôlée par la holding Fimalac et exploite plus de 55 équipementsrépartis sur l’ensemble du territoire français) qui serachoisie comme délégataire par la Ville, lors du prochain conseil municipal (elle est la seule à avoir concouru.) Sa programmation est classique et prend en compte une moyenne de 16 matches à domicile pour le club de volley en ligue A et autres compétitions ; 4 journées pour d’autres clubs sportifs locaux ;des variétés : 17 dates par an (contre 15 dans l’offre initiale) ; des réunions professionnelles : 7 évènements économiques par an ; enfin, l’utilisation de la salle par la Ville : 8 dates par an. Au total, c’est donc 52 dates par an, en phase d’exploitation. 52 dates d’exploitation (auxquelles il faut ajouter les jours de montage-démontage), pour un montant total de recettes d’un peu plus de 1 million d’ € (1,140), dont 670 000 d’ € versés par la Ville (en année pleine, évidemment !). Cette dernière assurera donc 59%des recettes ! et garantira, de fait, l’équilibre et les résultats prévisionnels de S-PASS. J’ajoute que pour mesurer la charge réelle de cet équipement pour la Ville, il faudrait ajouter aux 670 000 € qu’elle versera au délégataire, chaque année, jusqu’en 2029, le montant de la charge d’amortissement et les intérêts de l’emprunt contractés par elle pour financer cet équipement : une somme qui restera à sa charge… Pour une salle qui ne devait pas coûter 1 € aux Narbonnais, comme cela avait été audacieusement annoncé lors de sa présentation publique au Palais du Travail ! Rien de surprenant : l’art de la prévision financière, c’est bien connu, hélas ! est soumis aux aléas de la conjoncture politique !
Le grand débat a été officiellement lancé par trois rencontres entre le président de la République et des maires. La dernière en date l’a conduit devant des Gilets Jaunes dans la Drôme. Dans ces exercices, jamais entrepris par un Président de la République, sous la cinquième République – soit dit en passant – , Emmanuel Macron, s’est exprimé et s’est engagé à tirer les conséquences pratiques des propositions qui ne manqueront pas de s’exprimer sur les divers sujets exposés dans sa lettre aux français. Une initiative politique inédite et très révélatrice des difficultés structurelles de notre démocratie.
« Les 1% les plus riches vont bientôt détenir 50% de la richesse mondiale, soit plus que les 99% restant », « 85 personnes détiennent autant que 3.5 milliards d’autres ». Voilà quelques uns des titres chocs lus depuis la publication d’un nouveau rapport de l’ONG Oxfam sur les inégalités mondiales. Le tout illustré d’infographies, ou de photos choquantes : africains aux yeux couverts de mouches etc. Titres repris sur nombre de comptes Facebook ou Twitter. Et chiffres qui donnent une image totalement trompeuse des inégalités. D’où sortent-ils, d’ailleurs ?
Julien Denormandie a annoncé, le 21 janvier à Pierrefitte, l’envoi imminent d’une circulaire aux préfets visant à « accélérer » les procédures judiciaires contre les marchands de sommeil et à instaurer un magistrat référent au sein des pôles de lutte contre l’habitat indigne.