J’ai souvent fait état ici des survivances institutionnelles et culturelles de l’Ancien Régime dans notre République, dont Paris s’est longtemps voulu la nouvelle Rome. Je n’y reviendrai donc pas dans le détail !
Il y a deux manières de faire de la communication institutionnelle. La première serait de faire connaître aux payeurs et aux bénéficiaires – les électeurs-contribuables que nous sommes ! – des actions ou des programmes engagés par une collectivité publiqueleurs coûts réels ainsi que les résultats attendus ; la seconde, de leur présenter, aux mêmes, des « paquets » de projets aussi vagues dans leurs objectifs qu’imprécis dans leur chiffrage – exagérément gonflé !
C’est dans le New York Times – et en français ! – qu’Adam Nossiter publie un très bel article (ici) titré : « En France, le déclin des villes de province est celui d’un marqueur de son identité. » Il nous amène à Albi, une ville qu’il connaît depuis presque 35 ans, pour y être passé à plusieurs reprises après l’installation de ses parents à Paris lorsqu’il avait 4 ans, pour en faire l’emblème, le témoin de ce déclin.
Cambadélis a raison : la campagne n’a pas encore vraiment commencé. Il convient donc de garder son sang-froid. Recommandation qui peut paraître vaine tant la séquence que nous avons vécue depuis quelques semaines sur fond « d’affaire » Fillon et de tentatives pour le destituer, a étéd’une intensité et d’une « violence » médiatico-politique inouïe.
Je viens de lire l’article consacré à feu « Sportfolio » dans l’Indépendant d’hier (ici : au format PDF). Des raisons expliquant ce fiasco, je retiens surtout la forte inimitié existant entre les deux membres co-fondateurs de la première édition, chacun défendant concurremment un projet différent, dans un contexte organisationnel, juridique et financier – c’est l’interprétation que j’en fais – semble-t-il, instable – pour ne pas dire plus !