C’est le Mondial du Vent ! À Leucate, dans l’Aude. Et il souffle. Comme souvent, pour ne pas dire toujours. Il arrache les parasols l’été, et gonfle les voiles le reste de l’année. Le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Des élus planchaient donc sur cet Éole jadis détesté. Emportés par un verbe inspiré, le vent devint ainsi une «filière économique.» Comme la nucléaire ou l’électronique ! Une révolution conceptuelle. Et un moteur du développement, tînt-on à préciser, devant un parterre d’amateurs de planches, chars à voiles et cerfs-volants… Tandis que ces paroles exagérément gonflées s’envolaient, sur une crête voisine, des éoliennes de l’incontestable filière énergétique, elle, tournaient. Les mots et les noms aussi. Car un peu plus tard j’appris, que, de vent, cette filière ainsi précédemment baptisée, était depuis présentée comme celle de la « glisse ». Un faux-pas ? Plutôt la pente naturelle dans le microcosme politique local – pas que ! – où l’on fait sonner avec emphase les idées les plus simples. Pour l’anecdote, monsieur Fillon est passé en coup de vent à ce Mondial. Dans cette campagne des présidentielles passée vite de l’état liquide à l’état gazeux, certains pourraient y voir une allégorie d’un échec programmé. Mais le vent tourne ; il est capricieux. Et brumeuses sont les prévisions sondagières… En politique aussi le « changement climatique » affecte notre perception des choses et des évènements…
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle 2017, le maire de Mailhac, petite commune de 500 habitants, dans l’Aude, Gérard Schivardi, vient de déclarer sa candidature, pour les législatives, dans la deuxième circonscription de ce département. Il le fut aussi en 2012, dans ce même département, mais dans la première. Une habitude pour cet artisan maçon à la retraite, qui connut son heure de gloire nationale à la Présidentielle de 2007. Il était soutenu alors par le Parti des Travailleurs – Daniel Gluckstein, secrétaire national de ce parti trotskiste confidentiel, de tendance lambertiste, était son directeur de campagne.
J’ai longtemps rêvé, certains soirs d’été, devant cette maison aux volets bleus située en plein coeur du vieux Gruissan. Ses occupants, sous la treille, goûtaient le calme et l’air frais du moment. Je m’imaginais alors les rejoindre autour de leur petite table basse sur laquelle reposaient des verres emplis d’une boisson fraîche. Une main m’attendait pour me conduire dans sa pièce la plus sombre où je m’installais entre les bras du fauteuil le plus profond.
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