Un article sur « l’entente des villes de Carcassonne, de Narbonne et Béziers » sur le Canal du Midi, et un entretien d‘André Viola avec Laurent Costes, dans l‘Indépendant du jour, ont retenu mon attention. Ou plutôt m’ont fait bondir! Le premier par ce qu’il ne dit pas, le second par une question posée, et sa réponse…
Le 1er mai, des militants de l’Union locale de la CGT, ont joué les « monte-en-l’air » pour occuper la permanence de la députée PS Marie-Hélène Fabre. Sans mandolines! Ni pandores à l’horizon. Ils ne veulent toujours pas de la loi dite « Travail ». Cet après-midi, rebelote, mais pour un pique-nique de « luttes » sous ses fenêtres.
La publication des chiffres du chômage, chaque mois, donne lieu à des commentaires toujours partiaux et très souvent partiels. Celle de mars n’échappe pas à la règle. Elle annoncerait, clament tous les médias, ou presque, avec le même titrage, et sur le même ton, l’esquisse, l’ébauche, le commencement de l’hollandienne « inversion de la courbe du chômage ».
L’édito de Denis Carrière:« Le cousin du Père Noël est …. Narbonnais !! »Voir aussi: Les « Vingt Ans » de « Rêves de Gosse »! Petit hommage aux « Chevaliers du Ciel »… (ici)
En 2005, dans un entretien accordé par Edmonde Charles-Roux à Christophe Ono-Dit-Biot, pour l’hebdomadaire Le Point (1), à la première question qui lui fût posée:
Vous présidez la Société des amis de L’Humanité, mais vous vivez rue des Saint-Pères; vous avez obtenu la croix de guerre, et puis dirigé le magazine « Vogue »; vous êtes la patronne de l’académie Goncourt, mais vous adorez le rap ! Vous êtes quand même une drôle de femme, Edmonde !,
cette grande dame répondit ceci:
Mais non! Faire beaucoup de choses, c’est la meilleure façon de ne pas s’ennuyer! Et puis j’ai simplement eu la chance d’être née pour la liberté et de faire un métier – le journalisme – qui m’a permis d’approcher ce qu’il y avait de plus nouveau dans mon époque, d’Orson Welles à André Derain, de Genet à Anna Magnani, et de Dutilleux à Akhenaton, du groupe IAM ! La vie est une cavalcade, jeune homme, le tout, c’est de ne pas perdre les étriers!
Des lignes qui paraîtront légères à beaucoup. Mais ce matin, elles font ma joie…
(1) « La femme est l’égale de l’homme, pour ne pas dire l’avenir ! » (ici)