Dans cette émission de Radio Barques du 29 novembre, il est question du dossier de l’Express comparant Narbonne et Béziers, de la friandise réservée par Didier Mouly aux retraités narbonnais, du licenciement sec d’un entraîneur de Volley, du covoiturage raté de Michel Py et Didier Mouly, de l’évènement Sportfolio et de ses folies…
Le président de « J’aime Narbonne » et Jacques Bascou veulent « motiver les militants et sympathisants socialistes ». À l’exclusion des « taupes » de Nouveau Narbonne qui paraît-il en seraient… C’est leur souci de l’heure, le moral des troupes étant au diapason de la côte de confiance de François Hollande: au ras du gazon. Pour ce faire, elles étaient invitées, hier, au Château de Montplaisir, un lieu prédestiné pour une petite fête , dans une salle des Foudres heureusement réquisitionnée pour les protéger de funestes nuages chargés d’électricité qui depuis quelques jours déversent des quantités d’eau inouïes sur notre Cité et dans la Région.
Je ne connais pas l’entraîneur des Centurions, notre équipe de Volley locale. Je dois l’avoir vu une ou deux fois, et son départ précipité me prive d’en savoir plus sur sa véritable personnalité. Il vient, en effet, de se faire sèchement limoger, sans que son Président , Jérémie Ribourel, ni le Manager du club n’aient à lui faire, si l’on en croit leurs propos, le moindre reproche. Ce seraient quelques joueurs qui, pour des raisons que je ne connais pas non plus, auraient demandé, et obtenu, sa tête.
La patronne du FN détaille un plan d’action alambiqué sur l’Europe dans une interview au Figaro de ce jour: après son élection en 2017, elle présentera un ultimatum en 4 points à l’Union européenne. Puis, en cas de refus (probable) elle proposera aux Français un « référendum sur la sortie de l’Union » . Si les Français le rejettent, Mme Le Pen démissionnera au bout de 6 mois après son élection. Pourquoi ce schéma tortueux, irréel, chaotique, vaguement surréaliste, alors qu’il suffirait de dire franchement, en allant droit au but, si vous m’élisez, la France sortira de l’Union?
« Très saint Père, êtes-vous social-démocrate ? » Dans l’avion qui le ramenait de Strasbourg à Rome, un journaliste français a osé poser cette question au pape François. Une question typiquement française! Dans ce pays, en effet, vous n’existez et n’êtes reconnu que sur un axe politique Gauche-Droite. Un axe qui départage aussi, au plan moral, ceux qui seraient prédestinés, si j’ose dire, à porter le Bien incarné dans toutes les représentations symboliques et politiques par la Gauche et dont la vocation, toute messianique, serait de combattre les forces du Mal, qui, elles, conséquemment, n’agiraient qu’à Droite. Un manichéisme de principe évidemment étranger à un pape, qui, en réponse à cette stupide question, fit observer que son « camp » était celui des Évangiles et de la doctrine sociale de l’Eglise , etc, ajoutant : « Merci pour cette question qui m’a bien fait rigoler ! » (sic). Et notre journaliste de se faire renvoyer à ses habituelles catégories de pensée politiciennes, minuscules et tellement réductrices…