Contre-Regards

par Michel SANTO

RT @lemondefr : « Bartolone critique le « golden…

Valls place les collectivités sous contrôle financier …

Valls place les collectivités sous contrôle financier ...

Voilà une annonce, faite aujourd'hui, de l'Elysée ( !!! ) , de Manuel Valls qui va faire bondir sa majorité et les élus des collectivités . Des mesures à minima et nécessaires pourtant … qui devraient induire 11 milliards d’euros d’économies …

Le détail :

1 ) Le projet de loi clarifiant l’organisation territoriale de la République supprimera la clause de compétence générale des départements et des régions.

C’est unemanière de rationaliser les dépenses et de clarifier le rôle de chacun.Par exemple, confier aux Conseils Régionaux toutes les compétences de développement économique (dont certaines étaient exercées par les départements) permettra près de 500 millions d'euros d'économies (source : le rapport Queyranne,Demaël et Jurgensen de 2013). Cela permettra également aux entrepreneurs et bénéficiaires de ces aides une simplification de leurs démarches.

2) La Dotation Globale de Fonctionnement sera reformée dans le projet de loi de finances (PLF 2015), pour encourager les comportements vertueux et renforcer les mécanismes de solidarité financière entre collectivités riches et défavorisées.

3) Dans une logique de simplification, le Conseil National d’Evaluation des Normes, mis en place avant l’été, donnera plus de place aux élus dans la diminution des normes, anciennes et nouvelles.

Rappel : Les dépenses locales ont augmenté sensiblement depuis plus de vingt ans. Leur poids dans la richesse nationale est passé de 8% du PIB en 1980 à 11% en 2005. Entre 2010 et 2012, les dépenses des administrations publiques locales (collectivités, groupements decollectivités) ont progressé de 12 milliards d’euros. La baisse de 11 Md€ de leurs ressources entre 2015 et 2017 devrait permettre de contenir la progression de leurs dépenses au rythme de l’inflation.

Chronique de Narbonne; Grand Narbonne ! Bascou , sans surprise , réélu …

grand NarbonnePas de surprise, pour moi en tout cas, Jacques Bascou à été réélu président du Grand Narbonne . Dans un billet du premier avril, j’en exposais les raisons et annonçais une élection  » serrée , très serrée  » . Résultat final : 39 pour Didier Mouly, 42 pour Jacques Bascou… Le seul point à noter est que Py s’est fait  » retourner  » par Didier Mouly , mardi à 11 heures . Ce qui explique les quatre voix manquantes pour Bascou , trois promises par le maire de Leucate et probablement celle du maire de Cuxac, monsieur Ponciello … Noter aussi, mais j’aurai l’occasion d’y revenir , que l’autre grand vainqueur de la soirée est … Didier Codorniou .

Midi Libre et l’Indépendant vendus !

Ce ne devrait plus être un secret pour personne ! L'Indépendant serait vendu à la Dépêche du Midi, préfigurant ainsi, on aimerait le penser, une future région regroupant Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon ; et le Midi Libre, lui, le serait à une association d'investisseurs regroupant l'empereur des poubelles , le sieur Nicollin et un nommé Fontès … Je sais bien que tous les quotidiens finissent dans des containers de tri sélectif , mais de là à imaginer que notre Midi Libre soit récupéré et sauvé par celui qui les vide …

Midi Libre et l'Indépendant vendus !Midi Libre et l'Indépendant vendus !

Faut-il un  » come back  » de Sarkozy pour sauver la presse de gauche de la débandade ?

Faut-il un " come back "  de Sarkozy pour sauver la presse de gauche de la débandade ?

Un article d'une belle et cruelle lucidité ! Sa conclusion :

" La crise que vit aujourd’hui Libération est sans doute une magnifique occasion pour prendre au sérieux le message du public qui en a marre des prêtres, des instituteurs et des colons déguisés en journalistes. Qui en a marre de s’ennuyer, de ne rien ressentir, de ne jamais être surpris.

Marre qu’on le traite comme un éternel mineur, qu’on lui vende une idéologie usée et stupide, qu’on ne le fasse presque jamais rire. Marre qu’on lui dise que ce monde est le seul qui soit, que tout changement est à trouver dans le passé, que la politique n’a lieu que les dimanches électoraux.

Marre qu’on ne l’invite pas à réinventer la société, la politique, la réalité, la langue. Marre que la lecture d’un journal ne soit jamais une expérience forte, enivrante, affolante. Marre. "