C’est le Printemps !
Pour moi, la meilleure version ! Mais bon … Votre avis , ou d'autres suggestions seraient les bienvenues.
Pour moi, la meilleure version ! Mais bon … Votre avis , ou d'autres suggestions seraient les bienvenues.
Je suis un promeneur du centre ville. Solitaire souvent, rêveur parfois. Mais toujours attentif à ses mouvements. Le coeur d’une cité bat au rythme de son temps. Quand il ne le fait pas, le souffle me manque et m’y sent mal. Jadis, je regrettais de ne trouver personne sur des Barques vieillies. J’y trouve du plaisir aujourd’hui en nombreuses et diverses compagnies. Celle d’un vieux monsieur qui tous les matins y déploie son journal, de jeunes mamans qui les « montent » et les descendent, comme la mienne le faisait en son temps, des collégiens qui flirtent sur ses bancs … De ces Barques rénovées, j’ai déjà dit , ici et dans la presse, qu’elles étaient le signe, je l’espère assuré, d’une renaissance d’un centre ville trop longtemps négligé. De petits intérêts aussi stupides qu’intéressés s’y opposaient dont j’entends encore les échos à quelque jours seulement du premier tour des élections municipales. Ce matin, dans l’Indépendant, ne lit-on pas qu’il faudrait « dépiétonniser » une place du Forum enfin débarrassée depuis quelques jours à peine du stationnement anarchique de véhicules de toute sorte. Devant cette beauté qui ne demandait qu’à s’exprimer, comme pour la rénovation des Barques, les mêmes arguments nous sont débités. Je sais déjà que cette petite et vulgaire mise en scène sera politiquement utilisée; et certains qui furent d’acharnés opposants à de nouvelles Barques, s’ils n’osent trop fort devant son succès s’exprimer font entendre mezza voce leur petite musique toute d’hostilité…Narbonne doit vivre avec son temps, au risque de s'appauvrir, je ne le répèterai jamais assez ! et son vieux coeur de ville a besoin d’être rénové, embelli et redynamisé… Le chantier a été ouvert, il faut l'admettre et sans barguigner le poursuivre. Ce n’est pas une option politicienne, c’est une nécessité !
"Le discrédit qui semble aujourd'hui frapper les politiques tous partis confondus peut-il se traduire par une abstention massive le jour du vote?
Pour ne rien vous cacher, c'est ce à quoi je m'attendais initialement, mais au contraire, les sondages concordent pour prévoir une participation électorale de l'ordre de 70-75% de l'électorat: ce qui est tout à fait correct. Dans le même temps, le rejet de la classe politique et des partis est massif, de l'ordre de 75-80% ; et dans la plupart des villes, faute de listes FN, le vote anti système ne sera pas possible. Donc, la seule conclusion logique, c'est que les électeurs déconnectent totalement ces élections municipales de leur nausée envers la vie politique nationale."
Mais , si on suit l'analyse de T.Guénolé, là où il y a une liste FN, tout aussi logiquement, le vote anti système pourrait largement s'exprimer ! Je pense que nous aurons malheureusement les deux, et espère me tromper !
Pourquoi les municipales n'intéressent pas les médias
VOX-DECRYPTAGE- A moins d’une semaine du scrutin, la campagne des municipales semble toujours au point mort. S’agit-il d’un désintérêt des grands médias nationaux ou d’un rejet des citoyens pou…
Le mot de la quinzaine: enfumer ! Au sens figuré, troubler l’esprit. Un cerveau enfumé d’opium (Huysmans, À rebours,1884, p.84).
Un dernier dimanche aux Halles ! Enfin, un dernier dimanche avant le premier tour des municipales … Bourrées ! Devant et dedans. Jamais derrière : c’est un parking ! Des visages tendus, fatigués, ceux des candidats figurant sur les listes en compétition , des candidats très présents et actifs ; d’autres, plus ou moins connus et beaucoup plus nombreux, marqués par des soucis domestiques, ceux du repas à venir : « que manger aujourd’hui? » ; et puis tous ceux qui , distraits , signalent des curieux de passage ou des habitués du lieux déambulant l’esprit et l’oreille en alerte . Dans cette foule des grands dimanches, j’aime y plonger pour le seul plaisir d’y croiser un sourire anonyme, un regard amusé , en me laissant porter par un invisible courant d’habitudes et de souvenirs. À bien y réfléchir, chacun trace dans l’espace et le temps toujours les mêmes chemins, les mêmes figures ; un même thème et quelques variations autour, qui font nos différences … J’en était là de mes vagues pensées quand je fus happé par un « militant » qui visiblement me guettait. Il me fit le reproche de billets mal intentionnés à l’égard de son candidat. J’eus beau lui expliquer que j’essayais de garder toute ma lucidité et mon sens critique, qu’une bêtise ou une contre vérité ne pouvait se troquer contre un silence complice, je ne suis pas sur de l’avoir convaincu. À un certain degré d’engagements physiques et passionnels, en effet, je conçois qu’il soit très difficile de raison garder. Comme je conçois qu’il me soit reproché un « retrait », il est vrai confortable et bien peu risqué. Mais peut on se taire, quand on annonce, par exemple, vouloir capter de l’emploi auprès du CAC 40, ou prétendre en créer 1000 …, se taire encore quand on oublie d’éduquer qu’en la matière un maire ne dispose pratiquement d’aucun pouvoir – sinon celui du verbe – qui le lui permettrait. Ces élections auraient pu être un grand moment de pédagogie politique en tentant d’expliquer ceci que pour la première fois, en effet, nous élirons en même temps des conseilleurs municipaux et des conseillers du Grand Narbonne, et que les grands projets structurants pour Narbonne et sa région ne dépendront que de cette communauté d’agglomération là, notamment . Un rêve d’intellectuel sans doute ! Le débat politique ne se prête pas à l’exposé de réalités complexes. Mais alors à quoi bon se plaindre d’électeurs qui n’en seraient pas conscients ? Et faudrait-il se résoudre à ce constat trivial jadis énoncé par un président de région pour qui un électeur serait essentiellement – au sens philosophique et définitif du terme – un con ! Il faisait beau ce dernier dimanche aux Halles quand j’en sortis. Un grand vent ouvrait un grand ciel bleu ! Un temps à croire en l'impossible, comme il peut faire jour en pleine nuit. Que l’on m’accorde au moins cela : ne jamais désespérer de l’intelligence des hommes … même si tout, chaque jour, me prouve le contraire !