Contre-Regards

par Michel SANTO

Hollande en guinguette à Marly !

 

affichebalgr.jpg

 

 

Marly-le-Roi est une commune française située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Marlychois. Et son salpicon, la timbale de Marly. Un mélange à base de légumes, de fruits ou encore de viande coupés en petits dés. Cette jolie petite ville offre à ses visiteurs et à notre Président le visage bucolique d’une cité des bords de Seine où séjournèrent les Impressionnistes. Son musée de la Maison Fournaise fait revivre à ses visiteurs les heures joyeuses de cette célèbre guinguette du XIXème siècle. On y découvre également le restaurant du même nom qui servit de décor au  » Déjeuner des Canotiers  » de Renoir. On n’oubliera pas non plus son musée de la Grenouillère, qui fut en son temps un haut lieu du divertissement populaire, fréquenté aussi par les bobos de l’époque. En Août 1869, attiré par la réputation du café-bal, Napoléon III, accompagné d’Eugénie, rendit une visite aux propriétaires des lieux Monsieur et Madame Seurin. Le 8 août de cette année 2013, c’est François Hollande, accompagné de Fleur , qui, au terme d’un pèlerinage commencé sous l’égide du foie gras, à Auch, se promenait dans Marly sous le seul signe de Badinguet, Badinguette étant sous les Tropiques . On se souvient peut-être que certains commentateurs avaient affublé Sarkozy de ce sobriquet au motif de sa proximité avec les affaires et la finance . L’histoire est farceuse, tout de même ! À la Lanterne, ce soir, et pour une semaine de vacances dans cette résidence d’Etat réservé pourtant au premier ministre, François pourra méditer, dans la chambre où Nicolas et Carla passèrent leur première nuit de noces, sur ces étranges coïncidences. Pas sur que Valérie apprécie ce voisinage subliminal… 

Hollande en vacance…d’emplois !

 

 

 

imgres-copie-5.jpeg

 

Le chômage ne part pas en vacances, s’exclament Hollande et Sapin ! Sa courbe est étale en effet en ce mois estival. L’inversion n’est pas son horizon, dirait le poète. Plate comme un aoutien sur la plage de Palavas, elle roupille. La trompette du marchand de glaces n’y peut rien: se redresser n’est pas pour demain.   » Y’a quelque chose qui se passe « , claironne pourtant le préposé aux cornets. Un début d’insolation sans doute! À la Roche-sur- Yon, sur les pavés, il se croyait à la plage: rêvassant ! Des chômeurs y étaient aussi : en vacances forcées !… 

Le théorème de madame Taubira !

 

 

 

 

imgres-copie-4.jpeg

 

 

A Dreux, comme ailleurs en France, des délinquants ne vont pas en prison : elles sont en surchauffent. Surtout en été : logique, en effet ! Et puis à quoi bon les remplir, ceux qui en sortent récidivent. Autant les laisser dehors à vaquer à leurs petites occupations. Si madame Taubira affiche complet et délabré dans ses  » hôtels « , que Valls arrête donc sa démagogique chasse aux voyous et aux fripons . La courbe de la délinquance miraculeusement s’inversera, nos pandores seront moins surmenés et nos banlieues enfin apaisées. Une stricte application du théorème de Taubira:  » c’est la prison qui fait le délinquant et non le délinquant qui justifie la prison  » et le tour serait enfin joué et les prisons  vidées. A la condition toutefois qu’elle en tire son corollaire absolu: dépénaliser les crimes et délits susceptibles d’un emprisonnement de moins de deux ans. Ouais, bon ! Vertueuse la dame, mais aussi fermement hypocrite. A ce bal, reconnaissons le, y dansent en bonne compagnie gens de droite et de gauche… Alerte orange, ce matin: de violents orages menacent nos départements… 

Dimanche! De l’or pour nos nageurs et Duflot qui nous mène en bateau !

 

 

6e42dfbea5fe253f873349f9378a1156.jpeg

 

Dimanche, à Barcelone, une pêche en or pour les nageurs français. Dimanche, dans le Parisien, des perles en enfilade pour la ministre Duflot. Après le sabordage de sa camarade Batho, elle confie dans ce quotidien avoir été sur un  » fil « . Quitter ou pas le navire gouvernemental? Telle était sa shakespearienne  question. Un plongeon dans l’inconnu, comme on jette une bouteille recyclée à la mer dans l’espoir d’y retrouver l’honneur perdu d’une Delphine en apnée. Ou bien  rester à pédaler au fil d’eaux gouvernementales où ( c’est elle qui le dit )  :  » peu de ce qui a été dit s’est incarné dans les faits  » Torture métaphysique vite dissipée. A t on jamais vu en effet  des paroles s’incarner !!! dans des faits? Un défaut de traduction sans doute ! Comme cette image de Cécile, pauvre fille en pleurs sur le banc du gouvernement à l’Assemblée; Sainte Nitouche blessée dans ses amours cantabriques, si loin, si loin de l’égérie féministe enjeanée. Image vite retouchée par un  » larme-checking  » ( ouf ! ), c’est encore elle qui le dit, qui confirmerait que pas une larme, pas une seule, n’aurait été par elle encore versée. Sauvées des eaux, Duflot et son image resteront pour ce qu’elles sont: d’inconstantes et prétentieuses illusions.Comme la mer de Valéry: sans cesse recommencées…

Les Barques à travers les films de Jean Eustache (1938 – 1981)

  mes-petites-amoureuses-1  
 

De 1951 à 1957, Jean Eustache habitait Narbonne place Albert Thomas (actuelle place des Quatre-Fontaines). Il se souvient de son adolescence narbonnaise dans un court métrage tourné dans notre ville l’hiver 1965-1966, Le père Noël a les yeux bleus, avec Jean-Pierre Léaud, et dans un film réalisé durant l’été 1974, Mes petites amoureuses avec dans les rôles principaux Martin Loeb et Ingrid Caven.