Contre-Regards

par Michel SANTO

Le vide emplit nos vies ; et cela souvent me pèse…

 
 
 
Il est avéré que, selon le principe d’incertitude d’Heisenberg, (dont je ne puis évidemment douter), le vide est un plein d’énergie, a un poids. Ce qui semble définitivement admis par la théorie physique, l’est- il donc aussi en sciences humaines, songeais–je ? Une pensée, une proposition, un discours, une campagne électorale, une installation « artistique », enfin, vide de sens, par exemple, aurait-elle un poids, une « valeur » – marchande ! – ? À l’épreuve de l’expérience empirique la plus banale, indubitablement ! Impossible en effet de s’en débarrasser : le vide emplit notre quotidien, nos vies… Et, parfois, souvent en vérité, je l’avoue, il me pèse… Mais à un point ! Si vous saviez !

« L’effet » blouse et murs blancs…

 

 

Mercredi matin, je dirai solennellement à la responsable d’accueil du service de chirurgie ambulatoire de l’hôpital public, et en présence d’un huissier de justice par moi officiellement requis, que j’ai décidé de résilier une bonne fois pour toutes, mon abonnement dans son service, service dont je m’empresse toutefois de signaler l’excellence de ses prestations et le grand professionnalisme de ses agents – là n’est pas la question !

Ces hommes invisibles des petits matins ; leurs prédateurs du plein jour…

  5 heures et demi du matin ! La nuit a été lourde et chaude, et le sommeil intermittent. Toutes les fenêtres sont grandes ouvertes. Les premières voitures balayeuses sont entrées en action. Elles font un bruit épouvantable qui emplit tout l’appartement.

Chroniques du confinement d’Éric Chevillard : lectures à Bages à la Maison des Arts…

 

     

« La foule n’a pas besoin de moi pour être une foule ni la cacophonie de mon opinion pour être cacophonique. C’est quand silencieusement je me perds dans la contemplation d’un insecte ou d’un coquillage que j’existe. » Mardi 29 juin 2021.

« J’ai pris l’habitude de me placer tout au bout des cortèges funéraires, car je n’aime guère avoir quelqu’un qui marche derrière moi dans ce genre de procession et je préfère imaginer plutôt que je les enterrerai tous. » Mardi 26 juin 2021

Éric Chevillard : L’autofictif (journal)

Du Christo « petit bras » pour enfagoter les platanes des Barques…

 

   

Je ne sais qui, dans l’entourage de Didier Mouly, le maire de Narbonne, a eu cette idée extravagante d’encorseter les arbres du centre ville, mais le moins que l’on puisse dire est que son auteur manque sérieusement d’ambition.

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