Protéger le contribuable contre l’incompétence de certains élus.

Dans mes derniers billets, je soulignais l’irresponsabilité financière d’élus locaux assurés de toujours trouver un financement à leurs dépenses de fonctionnement grâce à  l’augmentation automatique de la fiscalité. 

En effet, soumis à l’obligation d’un budget équilibré en fin d’année, lorsqu’une région, un département, une ville ou un hôpital se fourvoient dans des crédits à «hauts risques», par exemple, la sanction se reporte aussitôt sur le contribuable.  L’augmentation des impôts locaux venant compenser la charge d’une dette trop importante. Certaines collectivités, et non des moindres : le  département de Seine Saint-Denis, la communauté urbaine de Lille, des villes telles que Saint-Etienne, Rouen, Tulle, Laval, Plaisir… (La liste ne s’arrête pas là, la Cour des Comptes ayant le plus grand mal à en dresser la liste exhaustive …) sont actuellement dans le rouge pour avoir contractés des prêts dits « toxiques ».Et elles nous expliquent, sans, rire, qu’elles ont été victimes de la seule cupidité des banquiers. Comme elles l’étaient, avant la crise financière, et le seront demain, quand nous en seront sortis, de l’Etat « et de ses transferts de compétences non compensées »… Le classique habituel utilisé pour masquer leur incompétence ou leur démagogie clientéliste. Comme l’écrit si bien Oriane Claire dans Slate.fr de ce jour : « On a développé la protection du consommateur, ou encore de l’épargnant, il serait peut-être utile aujourd’hui de protéger le contribuable contre l’incompétence de certains élus. »

Rétrolien depuis votre site.

Laisser un commentaire

Articles récents