Manuel Valls, hier, était en campagne, celle des primaires de la « petite gauche », dans le département de l’Aude. Je l’ai aperçu, en me hissant sur la pointe des pieds, au milieu d’un petit attroupement d’élus et de militants du PS formé devant la terrasse le « Macar », sur les Barques de Cité. La première pensée qui vintà mon esprit le fut pour m’étonner – je sais, c’est trivial et vraiment hors de propos, mais je me dois d’être sincère – la petite taille de notre ex-Premier ministre ; Catherine Bossis à ses côtés paraissait bien grande !
« En visuel, l’Aude commence à se couvrir d’éoliennes ». C’est le constat fait par le préfet du département ¹. Irréfutable ! Deux chiffres en attestent : l’Aude, c’est en effet 35% de la puissance régionale (Occitanie) et 56% de l’ex Languedoc-Roussillon.
Dans un récent billet, je montrais tout ce que la réforme territoriale devait à monsieur Baylet : maintien des départements et confusion juridique dans la répartition des compétences et les financements croisés entre collectivités. Ces derniers notamment, dont la limitation à certaines actions est en passe de se transformer en pratique courante, comme elle l’était avant le vote de la loi NOTRe.
Voilà qui risque de rebattre les cartes du schéma départemental de coopération intercommunale du département approuvé par le préfet de l’Aude au mois de mars dernier. La fusion des communautés de communes « Corbières » (Aude) et « Salanque Méditerranée » (P-O) en faisait partie, mais, coup de théâtre, les élus de la Salanque , soutenus par la présidente du Conseil Départemental, désormais semblent n’en plus vouloir.
Gisèle Jourda est sénatrice Ps de l »Aude. Soucieuse de lutter contre l’abstention elle veut rendre obligatoire le droit de vote. Pour ce faire, elle propose d’ajouter trois amendements au projet de loi « Égalité & Citoyenneté ». Amendements qui, s’ils étaient votés et appliqués à partir de janvier 2018, auraient pour conséquences, pour le citoyen qui ne se présenterait pas à plusieurs reprises aux divers votes, un rappel à la loi d’abord, puis son envoi dans un « stage de citoyenneté », le paiement d’une amende, ensuite et, pour finir, sa radiation des listes électorales pour dix ans.