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Chronique de Narbonne; Grand Narbonne ! Bascou , sans surprise , réélu …

grand NarbonnePas de surprise, pour moi en tout cas, Jacques Bascou à été réélu président du Grand Narbonne . Dans un billet du premier avril, j’en exposais les raisons et annonçais une élection  » serrée , très serrée  » . Résultat final : 39 pour Didier Mouly, 42 pour Jacques Bascou… Le seul point à noter est que Py s’est fait  » retourner  » par Didier Mouly , mardi à 11 heures . Ce qui explique les quatre voix manquantes pour Bascou , trois promises par le maire de Leucate et probablement celle du maire de Cuxac, monsieur Ponciello … Noter aussi, mais j’aurai l’occasion d’y revenir , que l’autre grand vainqueur de la soirée est … Didier Codorniou .

Chronique de Narbonne: la bataille du Grand Narbonne est engagée !

Dans un billet du 26 mars, qui a été beaucoup commenté dans le petit monde politique narbonnais, je faisais observer que la défaite de Bascou aux municipales, sur Narbonne, n’entraînait pas automatiquement l’élection de son vainqueur, Didier Mouly, à la tête de la communauté d’agglomération du Grand Narbonne. Extraits : « Jacques Bascou réélu, et le rapport des forces au niveau de l’agglomération guère modifié, sinon à la marge, la question ne se posera pas pour sa présidence au Grand Narbonne : et il l’occupe déjà ! Le risque de divergence programmatique est donc nul .

Narbonne! municipales 2014 : analyse à chaud du deuxième tour !

Narbonne! municipales 2014 : analyse à chaud du deuxième tour !

Dimanche 23h15

J'écrivais ceci , dimanche dernier : " le résultat de ce deuxième tour va donc dépendre, pour une grande part, de la décision du candidat de l’UMP, et de la capacité de Jacques Bascou à mobiliser les électeurs qui ne se sont pas déplacés sur son nom au premier tour… Ce qui est certain, c'est que ce deuxième tour va se jouer à deux ou trois % des exprimés… ", et après le retrait du candidat de l'UMP, j'ajoutais , deux jours plus tard : " Au final, un deuxième tour très serré dimanche, avec une dynamique plutôt défavorable à Jacques Bascou. " Résultat final : 45,20 % pour le candidat des droites Didier Mouly, 43,82% pour le candidat du PS Jacques Bascou, 10,98% pour le Front National de monsieur Pérea ! Mouly l'emporte donc avec 1,42% d'écart sur le maire sortant Bascou. Comme pour les élections de 2008, qui ont vu le rejet de la politique de Sarkozy emporter Michel Moynier et sa liste divers droite, le rejet de celle de Hollande vient d'emporter Jacques Bascou. Contrairement à ce qui sans doute nous sera rebattu, ce n'est pas " l'apolitisme " revendiqué par Nouveau Narbonne qui gagne ces élections, qui furent au contraire très politisées, mais la " marque " que représente à droite ce mouvement longtemps installé dans le paysage politique narbonnais, et que seule l'UMP pour des raisons stratégiques pouvait lui contester. Je note au passage que si l'UMP était allé jusqu'au bout de sa logique en se maintenant au second tour, le résultat ne serait pas celui là. Didier Mouly peut donc remercier Frédéric Pinet !

Cela dit, j'ai assisté et entendu, à l'hôtel de ville, comme j'en sortais , à des comportements et des propos lancés par des supporters du vainqueur de la soirée à mon adresse, disons d'une très grande vulgarité. Vite compensés, heureusement, par ceux pleins d'amicale chaleur de Christian et Marie Noëlle. Est-il donc impossible de se faire respecter en essayant de se tenir à distance des joutes politiciennes pour, notamment exprimer ce qu'on croit être sa vérité, toute relative quand il s'agit de cette sorte de combat là , pour ne pas dire finalement assez dérisoire … Pour les vainqueurs de ce soir, le plus difficile reste à faire désormais : agir en dignité , sans esprit de revanche et ressentiment. C'est tout le mal que je leur souhaite…

Narbonne! deuxième tour : analyse à chaud du désistement de monsieur Pinet …

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Frédéric Pinet, le candidat UMP, renonce à se maintenir au second tour, la voie est donc toute dégagée pour Didier Mouly , et la situation se complique encore un peu plus pour Jacques Bascou, privé, de surcroît , du soutien explicite du Front de Gauche. Comment analyser cette décision de la tête de file de la droite républicaine et du centre ? En toute logique, la stratégie de ce parti fondée sur son intérêt à long terme, lui commandait en effet d’investir la scène locale pour ne plus être à l’avenir phagocyté et « brûlé » par Nouveau Narbonne, comme il le fut pendant tout le règne d’Hubert Mouly . Pour son candidat, il était donc tout à fait compréhensible , qu’il se maintienne, et ce quel qu’en soit, à court terme, le prix politique à payer. Cela c’est la théorie ! Et puis, et puis il y a la pratique, les conflits de personnes, les pressions de toutes sortes, le poids de décisions lourdes de conséquences , sur soi, ses amis, ses relations ; les insultes, les calomnies. Bref, tout ce que l’écosystème politique produit naturellement, si je puis dire … Cela pour dire aussi que le subjectif et le contexte jouent bien sûr un très grand rôle dans ce genre de situation. Le problème, quand même, ici, c’est d’avoir sacrifié la stratégie au profit d’un désistement tactique sans bénéfice électoral en retour. Dans une guerre de mouvement, quand on privilégie la tactique en oubliant la stratégie, on perd sur tous les plans ! De sorte que l’on peut d’ores et déjà dire, que l’on vient d’assister à un Hara Kiri politique, dont on ne mesure pas encore évidemment tous les effets, pour ce parti j’entends… et Nouveau Narbonne et le FN , à court terme, en sont à coup sûr les principaux bénéficiaires. On peut se demander enfin, et à juste titre à postériori, si , pour en arriver là, après une campagne de division comme jamais à droite , il n’était pas préférable pour une UMP si peu sûre de sa stratégie et de ses objectifs – la personne de Frédéric Pinet n’est pas en cause ici – d’organiser et d’accepter l’union d’entrée de jeu, en abandonnant toute velléité de reconquête politique sur la scène locale. Cela dit, je peux me tromper et espère le secours d’une bonne âme afin de m’en faire la convaincante démonstration – je ne plaisante pas ! Mais bon, n’ayant aucun intérêt particulier partisan à défendre dans ce débat, sinon celui de ma seule liberté d’expression – pas négociable elle – je n’insisterai pas sur ce sujet . Un dernier point toutefois sur la ventilation de ces voix qui se sont portées sur monsieur Pinet au premier tour – près de 11 % : beaucoup vont manquer, je crois ! Au final, un deuxième tour très serré dimanche, avec une dynamique plutôt défavorable à Jacques Bascou. Mais, en politique, comme en d’autres domaines rien n’est jamais acquis , ni la force ni la faiblesse …

 

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