Dans le Midi Libre de ce jour, Bernard Cazeneuve, l’ancien Premier ministre de François Hollande, dit notamment ceci: « La gauche a elle aussi été rongée par l’égotisme. Elle souffre plus que d’autres courants de pensées de la perte de sens de l’action collective, de ce solipsisme radical qui semble s’être emparé des appareils. Elle doit par ailleurs sortir des postures déconnectées des réalités de notre époque, qui la conduisent trop souvent à se parler à elle-même. Il faut en France un puissant courant social-écologiste, européen et humaniste, qui incarne à la fois la justice sociale, une ambition pour la planète et une préoccupation de l’efficacité économique.
Valls qui prend parti, au nom de la « laïcité », pour le camp de ceux qui veulent la destitution de Jean-Louis Bianco de la présidence de l’Observatoire de la laïcité, au motif qu’il aurait signé des appels « y compris pour condamner le terrorisme », aux côtés d’organisations qui participent à un « climat nauséabond », et l’affrontement prend une dimension explosive dans les médias, en général, et dans le champ politique, en particulier, qui ouvre une nouvelle ligne de fracture, au seinmême de la gauche.La réponse de monsieur Bianco ne s’est pas faite attendre, reprochant au premier ministre d’être allé un peu vite dans son souci d’affirmer « ses valeurs républicaines ». En réalité dans ce vrai-faux débat, s’affrontent deux conceptions opposées et asymétriques de la laïcité.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]