Faire part du Midi Libre en première page de cette édition dominicale qui nous annonce la (re !)naissance providentielle dans la joie et l’allégresse de notre divine et virginale enfant Carole ! Que sonnent à toutes volées nos merveilleuses et très inspirées cloches communicantes… Alléluia ! Alléluia !
Quand même, qu’est ce que c’est c.. la com ! C.. et cher à la fois ! Et toute cette bêtise, et tout ce ridicule pour ce grotesque néologisme et cette arrogante injonction : « devenez occitarien ». Nous avions dans ce registre folklorique à deux balles : « Parisien tête de chien » ! Par madame Delga, ils auront en retour : « Occitarien, bon à rien ». C’est ainsi que Carole est grande !
Le Conseil Régional d’Occitanie a attribué une subvention d’1,5 millions d’euros pour aider à la reconstruction de Notre-Dame. Seuls les élus de la France Insoumise ont refusé de voter cette aide au motif que les collectivités locales n’ont pas à être « solidaires avec l’État pour des travaux qui relèvent de sa compétence au titre de la loi de 1905″.
Le projet de création d’un « Grand Port » à Port La Nouvelle projeté par la Région Occitanie et soutenu par le Grand Narbonne est entré dans une phase concrète avec l’enquête publique qui se terminera le 25 mai prochain. La Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée a budgété 200 millions d’euros, en autorisation de programmes (AP), dès 2018, afin quel les travaux démarrent immédiatement pour qu’en 2020/ 21 le port puisse commencer à fonctionner. Et ce 16 mai, à 17heure 11, « coup de tonnerre », Christophe LALLOZ, le patron de Entrepôt Pétrolier de Port La Nouvelle (EPPLN), premier opérateur portuaire de ce port dont il assure les deux tiers de l’activité, a publié un avis défavorable ; un véritable pavé dans le marais des avis jusqu’ici adressés au commissaire enquêteur.
Dans un document de 30 pages qui analyse ce projet dans tous ses aspects socio-économiques, Christophe LALLOZ explique d’emblée ses raisons en précisant que ce projet « menace, en l’état de son phasage et de son financement, la pérennité de notre entreprise qui, depuis 5 ans, a engagé un important cycle d’investissements (environ 30 millions d’euros), qu’elle s’efforce d’amortir et de rentabiliser. »
Mais le plus intéressant sont ses autres arguments qui, de fait, remettent en question l’économie d’ensemble du projet et ses justifications économiques et financières.
Extraits :
4.2. L’activité hydrocarbure se maintiendra si le projet d’extension n’aboutit pas
Le maître d’ouvrage l’admet sans ambiguïté dans son dossier : l’activité hydrocarbure peut se passer du projet d’extension portuaire. L’unique contrainte pour EPPLN, si le projet d’extension doit être conduit à son terme, est de disposer d’un outil de déchargement par bord à quai en remplacement de son sea-line. Entrepôt Pétrolier de Port-La-Nouvelle SAS 21 / 30 Mais, faut-il une fois de plus insister, EPPLN n’est aucunement demandeur d’un changement d’outil de déchargement dont les gains potentiels demeurent, en toute hypothèse, à démontrer. Contrairement à ce qui est écrit, EPPLN est donc pleinement satisfaite des conditions actuelles d’utilisation du sea-line. En revanche, le démantèlement du sea-line, en l’absence de construction d’un moyen de substitution pour le déchargement massif conduirait, à coup sûr, à la fermeture de EPPL
4.3.Un sea-line prétendument inadapté ?
Sans que le maître d’ouvrage n’ait jugé utile d’échanger avec EPPLN sur la fonction du sea-line dans l’exploitation et l’économie du dépôt, le dossier prétend que le trafic sur le sea-line serait inadapté avec : – l’augmentation du tonnage unitaire des navires et, – l’augmentation du nombre d’escales annuelles. Ce postulat ne résiste pas à l’examen. Le sea-line permet aujourd’hui de décharger des navires de 35.000 à 40.000 tonnes, le dépôt pétrolier de EPPLN n’étant pas en capacité de réceptionner des navires significativement plus importants en raison de sa capacité de stockage de gasoil limitée à 75.000 tonnes et de ses contraintes opérationnelles.
4.4.Nécessité de la digue Nord pour construire le quai « colis lourds » ?
Le dossier n’explique pas en quoi il serait indispensable de construire la digue Nord pour réaliser le quai « colis lourds » pour les éoliennes. Ces digues sont présentées comme permettant aux quais éoliens d’être dans une situation plus confortable. Mais par ailleurs , les plannings montrent que le quai pour les éoliennes sera livré bien avant la fin de la construction de la digue Nord, et ceci dans les deux alternatives envisagées. EPPLN en déduit que les éoliennes pilotes pourront se construire avant même la livraison de la digue Nord. Par conséquent, dans le cadre de la mise à disposition du quai « éolien » pour la construction des éoliennes pilotes, il n’y aurait pas d’urgence à construire la digue Nord.
4.5.Nécessité du grand port pour les éoliennes pilotes ?
Le dossier ne démontre pas la nécessité de réaliser le grand port pour la construction de fermes éoliennes pilotes. Il indique au contraire que ces fermes éoliennes pourraient être construites dans le port de Fos-Marseille, avec un surcoût de transport de « seulement » 3 M€. Le dossier admet également que ces fermes pilotes éoliennes n’apporteront que très peu de recettes pour le port de commerce. Il importe à cet égard de rappeler que l’objet du projet pilote des fermes éoliennes offshore est d’expérimenter dans la zone de Gruissan et Port Leucate la production d’électricité grâce aux vents marins ; il ne s’agit en aucun cas de vérifier la capacité du port de Port-la-nouvelle à réaliser ces éoliennes. Le maître d’ouvrage doit donc considérer de manière indépendante ces deux sujets et ne plus lier la livraison de fermes éoliennes pilotes à la réalisation d’un projet d’extension portuaire.
4.6.Une absence avouée d’investisseurs.
EPPLN constate que ce projet laisse sceptique le monde économique : le maître d’ouvrage admet d’ailleurs dans le dossier soumis à enquête publique qu’aucun investisseur privé n’a accepté de participer au projet d’extension portuaire.
L’intégralité de cet avis en format PDF en cliquant sur (ici)
Voilà qui devrait faire bouger les lignes et provoquer de fortes vagues dans les tranquilles eaux de la procédure en cours…
Dimanche, les électeurs iront aux urnes pour une législative partielle dans la 8ème circonscription de Haute-Garonne. L’élection du député socialiste Joël Aviragnet ayant été invalidée par le Conseil constitutionnel le 18 décembre, « du fait de plusieurs irrégularités », notamment parce qu’une commune « n’avait pas transmis la liste d’émargement à la préfecture » (!?). Il avait battu, de 91 voix seulement, au second tour, le candidat de La République En Marche, Michel Montsarrat, restaurateur, carcassonnais d’origine et ancien demi d’ouverture de l’équipe de rugby de l’AS Béziers. Alors qu’au premier tour, Michel Montsarrat était pourtant arrivé largement en tête recueillant 33,4% des suffrages contre 17,78% seulement au candidat socialiste (soyez patient, Didier Codorniou va très vite entrer dans le jeu !)