Le 9 avril, jour de mon anniversaire – et de Beaudelaire (hum!) – , soit dit en passant, la « lutte des classes », version pépère, s’est exprimée, place de l’Hôtel-de-Ville par des slogans du genre: « Non à la politique d’austérité menée par le gouvernement et à la scélérate loi promue par le ministre Macron« , à l’appel de la CGT, FO, la FSU et Sud Solidaire. 400 manifestants! En comptant les drapeaux, peut-être? Non, sérieusement! s’étaient mobilisés des fonctionnaires hospitaliers et territoriaux surtout; la pointe avancée d’une avant-garde exploitée par l’État et des présidents d’exécutifs locaux, soumise qu’elle est à des cadences infernales et vivant dans la crainte quotidienne de perdre ses emplois garantis à vie… Ce fut un flop!
À propos de la polémique – dérisoire – sur la rénovation de l’appartement de fonction du secrétaire général de la CGT, le Premier ministre, Manuel Valls, a cru bon de donner de la voix. «Quand on traverse une telle crise économique, une telle crise de confiance […], l’exemplarité à tous les niveaux est nécessaire», a-t-il affirmé sur RTL. Il aurait mieux fait de se taire! Lorsqu’il a publié son patrimoine, en 2012, comme la loi l’y oblige, c’est tout juste si je n’ai pas pleuré. Un petit appartement de 88 m2 à Evry, et un autre, modeste de 44 m2 à Paris dans le XIe arrondissement, voilà ce que Manuel Valls affirme occuper avec son épouse, la violoniste Anne Gravoin.
Le «Canard» tire sur Lepaon!La CGT aurait déboursé 130 000 euros pour son patron afin de lui aménager un appartement de fonction. Cris d’hypocrites orfraies médiatiques et politiques, qui lui volent dans les plumes!
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]