Le devoir d’exemplarité de nos dirigeants est une exigence morale, sociale, politique… et économique
Le scandale du jour l’est moins par sa nature que pour les raisons invoquées pour en contester son caractère. Comment croire en effet, une seule seconde, à l’argument avancé d’une rencontre de travail de Manuel Valls avec Monsieur Platini, pour justifier son voyage berlinois. Pathétique! Mais voyons plutôt ce que révèle ce genre « d’évènement ». Et écartons, pour l’heure, les règlements de compte entre clans, tendances et autres groupes au sein de son propre parti. Cela précisé pour que l’on m’épargne d’être d’une trop grande « naïveté politique »
Avec ce déplacement du premier ministre, accompagné de ses enfants, en avion et aux frais de l’Etat, pour assister au match Juventus Barcelone à Berlin, nous ne sommes pas, bien entendu, loin de là, dans une logique de corruption, de détournement de grandes sommes d’argents. Mais, par contre, c’est tout un état d’esprit, largement répandu dans notre classe politique, à tous les étages de notre administration publique, collaborateurs d’élus compris, qui, ainsi, nous est montré.