Grosse tempête médiatique dans un verre d’eau. Ce vendredi, le magazine Closer a révélé l’homosexualité supposé de Florian Philippot, le numéro 2 du Front national. Dire de quelqu’un ou de quelqu’une qu’il est homosexuel serait donc une chose effroyable, condamnable! Ce qui , paradoxalement, chez nos indignés de tous bords, tendrait à présenter son orientation sexuelle comme une anomalie, voire une perversion. Un comble! Cela le mettrait, de plus, en danger, nous dit-on! Ce qui, dans une société où le mariage pour tous vient d’être institué avec comme conséquences, notamment, la publication des bans et la participation à une cérémonie ouverte à tous en mairie, est proprement irréel , et pour tout dire stupide. Ferait-on observer que cette révélation nuirait à sa carrière politique, qu’on rappellerait que Bertrand Delanoë l’a fait en 1998 et a été élu deux fois de suite maire de Paris, et que Klaus Vowereit, le maire de Berlin, a fait son coming-out en 2001 et vient juste de mettre fin à sa fonction. Et puis enfin, en quoi le outing de Florian Philippot serait-il plus indigne que la révélation de la liaison du Président avec Julie Gayet? Encore une fois nous voilà pris dans une torrentielle pluie d’hypocrites et fausses colères pour une affaire proprement insignifiante… Le plus honorable était de n’en point parler, après tout Monsieur Philippot a le droit d’aimer et d’être aimé par qui bon lui semble. Et Closer n’est pas le responsable de cette déferlante, mais bien ceux qui depuis dans toutes les rédactions commentent sur les commentaires afin d’entretenir ce flux médiatique faussement moral et réellement profitable…
« À quoi tient un congrès du PS… Si Bertrand Delanoë avait accepté l’offre des socialistes marseillais, c’est sa motion qui serait arrivée en tête le 6 novembre. Le duel de dames n’aurait pas eu lieu, les contestations qui ont suivi pas davantage. Avec des « si », on mettrait Paris (et son maire) en bouteille, mais il s’en est bel et bien fallu d’un cheveu. Mi-septembre, le chef des socialistes marseillais, Jean-Noël Guérini, a dépêché son bras droit, Patrick Mennucci, pour négocier le ralliement des Bouches-du-Rhône. Rendez-vous a été pris avec Harlem Désir, lieutenant de Delanoë, dans un café proche du siège de Solferino. Si le deal n’a pas été scellé, c’est que le maire de Paris jugeait exorbitantes les conditions des Marseillais (notamment la tenue de primaires ouvertes à toute la gauche pour la présidentielle) et qu’il réprouvait les pratiques d’une fédération contrôlée par Guérini d’une main de fer. « Faire de la politique, c’est avoir une ligne et des principes », commente Harlem Désir. Ségolène Royal, elle, a topé sans hésiter. Résultat : elle a hérité de 4 300 voix dans les seules Bouches-du-Rhône. De quoi distancer largement ses rivaux… »
Même opération mains propres (!!!) dans l’Hérault où G. Frêche a troqué les voix de ses fonctionnaires territoriaux et de ses obligés contre sa réintégration au parti.Raté! Comme quoi la rénovation des moeurs et des pratiques promu par Ségolène passe aussi par des alliances méditerranéennes aux accents disons, pour rester courtois… napolitains. Je l’imagine tenant par la main Guérini et Frêche : » Fra…ter…ni…té… » » Fra… … … » …
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]