Tel est pris qui croyez prendre ! C’est ce que doit amèrement méditer J.M Alric, le représentant départemental d’ANTICOR, vivant à Narbonne et travaillant dans une annexe de la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne. ANTICOR, on le sait, est une association spécialisée dans la lutte contre la corruption, essentiellement celle visant la classe politique, toutes tendances confondues. Cela était son objet social initial.
Dans l’Express du 22 au 28 octobre, un dossier signé Manuel Cudel sur Narbonne : la revanche de Didier Mouly, ses premiers pas à la mairie, ses relations avec le Grand Narbonne et Jacques Bascou son président, ainsi qu’avec son adjoint Bertrand Malquier. Concis, bien documenté et très construit, on en tire, à la lecture, une image assez nette des deux personnalités autour desquelles est bâtie cette « enquête » . Celle de Didier Mouly d’abord, en successeur d’un père toujours présent dans la mémoire collective des narbonnais et à l’aune duquel il se sait perpétuellement jugé, celle de Bertrand Malquier ensuite, son jeune premier adjoint à l’ambition affichée et au désir manifeste d’un jour régner. Deux personnalités, deux profils, deux caractères opposés jusque dans leur manière d’être et de se « mouvoir » dans l’espace public. Le sérieux conventionnel d’un avocat d’une petite ville de province au style vestimentaire un brin désuet – une marque de famille – de Didier Mouly, tranche en effet avec la nonchalance élégante d’un Bertrand Malquier à l’allure moderne et au look « branché » – une marque de notre époque, qui se veut « cool ». Unis dans la conquête et l’exercice du pouvoir, très vite les trajectoires et les « images » des deux hommes ont divergé. D’autant que contraint à une cohabitation conflictuelle avec Jacques Bascou, qui a conservé l’Agglomération, Didier Mouly doit partager ce qui lui « reste de prérogatives avec son premier adjoint, Bertrand Malquier, devenu un véritable vice-maire « . Un vice-maire qui, chargé d’auditer la maison Nouveau Narbonne, aurait prononcé cette phrase rapportée par Manuel Cudel : « Il me fallait un Mouly, mais je voulais Didier Mouly » . Une petite phrase lourde de sous entendus que les amateurs apprécieront … Le fait est que cette « disjonction » donne la nette impression d’un pouvoir « incohérent » , sinon sur le fond en tout cas dans sa forme. On pourra me faire observer que 6 mois à peine son installation, on peut le comprendre. Certes! Mais c’est aussi dans les premières initiatives prises, les premiers « gestes symboliques » que se fixent les « images », les représentations des acteurs de la scène politique. J’en conviens aussi, rien n’est définitivement figé, bien heureusement – dans la vie en général, comme en politique en particulier – ni en forces, ni en faiblesses et on aurait tort, à gauche et dans son propre camp, de sous estimer l’énergie, la volonté et la capacité de Didier Mouly à s’imposer durablement dans le paysage politique narbonnais. « Né de père connu », ne tient-il pas les clefs d’une revanche sur un destin familial et personnel qui le tenait dans l’ombre de son cabinet … Et ne dit-il pas déjà que son intention est bien de « rempiler ». Pour le prouver!…
PS: Chez mon marchand de journaux, il reste encore des exemplaires de ce numéro de l’Express, disponible aussi ailleurs … La pile, il est vrai, diminue à vue d’oeil …
Elle est pourtant bien accueillante cette nouvelle « maison » de la petite enfance. « Les primevères » est son nom. Dans le langage des fleurs elles symbolisent la jeunesse, le renouveau ou encore un amour naissant.
Je lis dans la presse locale que les maires de Narbonne et de Béziers, Didier Mouly et Robert Ménard, voudraient régénérer le Triangle d’Oc. Que l’on me permette donc, moi qui en fut dès l’origine le Délégué Général, d’en dire deux mots , deux mots seulement. J’aurai sans doute l’occasion d’y revenir plus longuement dans les semaines qui viennent.
J’apprends, rentrant d’un après midi estival passé sur la plage de Pech Rouge, seul ou presque à regarder une mer de rêve et y plonger sous un ciel devenu soudainement bleu, que le commissaire du gouvernement du Tribunal administratif de Montpellier proposerait à ses pairs de ne pas annuler le résultat des élections municipales de Narbonne.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]