Articles marqués avec ‘Georges Frêche’

NUPES invente la politique quantique !

 
 
 
 
 
Ils s’appellent C., J., T. N. ou V. et appartiennent à la « petite bourgeoisie intellectuelle » : enseignant, intermittent du spectacle, médecin, fonctionnaire territorial… L’un est socialiste, chacun des autres, séparément : écologiste, communiste ou insoumis, et militent ensemble pour l’élection d’une candidate NUPES et « verte ». Je constate aussi qu’ils ont aussi en commun un rapport très troublant – dans tous les sens du terme – aux faits, à la réalité politique.
Font-ils un jour la promotion de Mélenchon au poste de Premier ministre pour mobiliser les électeurs antisystème, qui souvent s’abstiennent aux législatives, que le lendemain, on les voit battre le rappel de l’électorat du PS et d’EELV, en proclamant le caractère essentiellement local de ces mêmes élections. À croire que celui qui a tordu les bras de leurs partis respectifs en les soumettant à son leadership serait comme le « chat de Schrödinger» dans deux états contraires à plusieurs endroits à la fois !
J’ai beau leur dire que le futur Premier ministre serait Jean-Luc Mélenchon, et personne d’autre, et que cela est écrit dans l’accord de coalition signé au lendemain de l’élection présidentielle par les représentants de tous les partis impliqués, rien n’y fait. Ils jouent l’esquive et plongent dans un univers parallèle où la réalité prend des formes fantasmatiques. Les plus lucides, qui sont les plus malins, cependant, surfent à la godille sur le mouvement dans l’espoir d’obtenir quelques gratifications statutaires ou « symboliques ». Leur morale est simple. Elle se résume à l’axiome énoncé par feu Georges Frêche : « Les électeurs sont des cons ! »
À par ça, le détestable Mélenchon ne sera jamais premier ministre et NUPES n’obtiendra pas une majorité le 19 juin prochain. Mais chaque voix pour un candidat NUPES ne fera hélas ! qu’amplifier son ressentiment, ses frustrations, son agressivité, ses délires et l’autorisera, à la tête de sa « coupole », à contester la légitimité du Président et de sa majorité pour appeler la « rue » à l’insurrection sociale et politique. « La conquête de l’hégémonie politique a un préalable : il faut tout conflictualiser ! » clame-t-il sur les estrades numériques. Le « chaos » est en effet son ordre !
 
 
 
 

Georges Frêche, le monarque aux 80 visages…

       

Maire de Montpellier de 1977 à 2004, président de la Communauté d’Agglomération, député, président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche n’en a pas moins continué d’exercer son métier de Professeur d’Université. Et, jusqu’à sa mort, le 24 octobre 2010, être autant admiré que détesté, par se amis politiques ou pas.

Dimanche ! « Mauvaises » pensées et autres…

   

Finalement, à lire les publications qui défilent sur ma page d’actualités Facebook, et quel qu’en soit l’objet, je constate un grand conformisme chez leurs auteurs. Rares sont ceux, en effet, anonymes, parce que masqués, ou pas, à sortir de leur bocal idéologique pour nous surprendre d’une réflexion personnelle. Cela vaut pour les adeptes haineux des diverses sectes complotistes ou les militants et soutiens inconditionnels, souvent violents, d’une « cause » philosophique ou politique. J’observe aussi qu’échappent à  ce comportement moutonnier quelques personnalités qu’on aimerait rencontrer ailleurs que sur les réseaux sociaux ; et qu’elles ont souvent, pour ne pas dire toujours, le goût des livres et de la littérature.

Le parc d’activités fantôme du domaine Celeyran : un « scandale régional » !

 

Illustration : photo La Dépêche

   

Dans l’Indépendant de ce jour, j’apprends que les élus de la Région Occitanie ont décidé l’attribution d’un bail emphytéotique de 75 ans, au vigneron Gérard Bertrand  pour 138 hectares de terre, de bâtiments agricoles et de l’immense cave du domaine de Celeyran, pour un loyer annuel (fixé par les domaines) de 15 000 € par an. Un domaine de 330 ha qui avait appartenu à la famille Toulouse-Lautrec et acheté par l’ex-Région Languedoc-Roussillon en 2009, alors présidée par Georges Frêche, pour y réaliser un parc d’activités économiques (qui n’a jamais vu le jour). À l’abandon depuis, son château a été pillé : boiseries, lustres, tableaux, tentures, cheminées… Un véritable scandale, pourtant prévisible, et que j’avais déjà dénoncé dans un billet écrit  le 27 juillet 2016 : 

Montpellier : Le Président de la Métropole Philippe Saurel dévoile les « petitesses » du sénateur Jean-Pierre Grand !

       

       

Sur son compte Twitter, Philippe Saurel raconte que, lors de la visite du ministre Jacques Mezard, le sénateur Jean-Pierre Grand (LR) l’a pressé de rendre à « Castelnau-le-Lez » – dont il fut le maire de 1983 à 2017 – et Lattes – dirigée par son ami Meunier – leur vice-présidence à la métropole de Montpellier, « en dégageant les nouveaux élus ». Un Jean-Pierre Grand qui lui aurait assuré qu’en contrepartie « il le laisserait tranquille et qu’il serait réélu « les doigts dans le nez ».