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Chronique de Narbonne: Didier Mouly et Bertrand Malquier, un premier couac!

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Dans une chronique récente, je notais, sans insister, que le Maire de Narbonne Didier Mouly avait voté, lors d’un dernier conseil communautaire du Grand Narbonne, pour l’attribution d’une subvention en complément du financement apporté par le Conseil Général de l’Aude, en la circonstance maître d’ouvrage de l’opération , pour la réalisation d’un rond-point sur le territoire de la commune de Leucate.

Chronique de Narbonne: Au Grand Narbonne, le rond-point de la discorde pose une vraie question de fond.

Unknown-1Tiens voilà un vrai débat de fond sur ce que doit être le périmètre d’intervention d’une communauté d’agglomération en général, et celui du Grand Narbonne en particulier. La polémique lancée par Michel Py, le maire de Leucate, après qu’une vingtaine d’élus d’opposition, comme lui, du « groupe d’ouverture » présidé par Didier Mouly, auquel il n’appartient cependant pas,  se soient abstenus sur l’aménagement d’un rond-point giratoire sur la RD 627 s’y prête, si je puis dire, à merveille. À noter que Didier Mouly a voté pour, alors que Bertrand Malquier s’est abstenu – Tiens , tiens ! Mais allons à l’essentiel et écartons tout de suite le procès en « utilité » de ce rond-point: personne ne la conteste, semble-t-il. Non la seule question posée dans cette affaire est celle de savoir si le Grand Narbonne doit intervenir sur ce dossier en co-financement  d’une compétence strictement Départementale. La réponse est non! Et ce pour plusieurs raisons.

Chronique de Narbonne: La revanche de Didier Mouly et l’ambition de Bertrand Malquier…

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Dans l’Express du 22 au 28 octobre, un dossier signé Manuel Cudel sur Narbonne : la revanche de Didier Mouly, ses premiers pas à la mairie, ses relations avec le Grand Narbonne et Jacques Bascou son président, ainsi qu’avec son adjoint Bertrand Malquier. Concis, bien documenté et très construit, on en tire, à la lecture, une image assez nette des deux personnalités autour desquelles est bâtie cette « enquête » . Celle de Didier Mouly d’abord,  en successeur d’un père toujours présent dans la mémoire collective des narbonnais et  à l’aune duquel il se sait perpétuellement jugé, celle de Bertrand Malquier ensuite, son jeune premier adjoint à l’ambition affichée et au désir manifeste d’un jour régner. Deux personnalités, deux profils, deux caractères opposés jusque dans leur  manière d’être et de se « mouvoir » dans l’espace public.  Le sérieux  conventionnel d’un avocat d’une petite ville de province au style vestimentaire un brin désuet – une marque de famille – de Didier Mouly, tranche en effet avec la nonchalance élégante  d’un Bertrand Malquier à l’allure moderne et au look « branché » – une marque de notre époque, qui se veut « cool ». Unis dans la conquête et l’exercice du pouvoir, très vite les trajectoires et les « images » des deux hommes ont divergé. D’autant que contraint à une cohabitation conflictuelle avec Jacques Bascou, qui a conservé l’Agglomération, Didier Mouly doit partager ce qui lui « reste de prérogatives avec son premier adjoint, Bertrand Malquier, devenu un véritable vice-maire « . Un vice-maire qui, chargé d’auditer la maison Nouveau Narbonne, aurait prononcé cette phrase rapportée par Manuel Cudel : « Il me fallait un Mouly, mais je voulais Didier Mouly » . Une petite phrase lourde de sous entendus que les amateurs  apprécieront  … Le fait est que cette « disjonction » donne la nette impression d’un pouvoir « incohérent » , sinon sur le fond en tout cas dans sa forme. On pourra me faire observer que 6 mois à peine son installation, on peut le comprendre. Certes! Mais c’est aussi dans  les premières initiatives prises, les premiers  « gestes symboliques » que se fixent les « images », les représentations des acteurs de la scène politique. J’en conviens aussi, rien n’est définitivement figé, bien heureusement  – dans la vie en général, comme en politique en particulier – ni en forces, ni en faiblesses et on aurait tort, à gauche et dans son propre camp, de sous estimer l’énergie, la volonté et la capacité de Didier Mouly à s’imposer durablement dans le paysage politique narbonnais. « Né de père connu », ne tient-il pas les clefs d’une revanche sur un destin familial et personnel qui le tenait dans l’ombre de son cabinet … Et ne dit-il pas déjà que son intention est bien de « rempiler ». Pour le prouver!…

PS:  Chez mon marchand de journaux, il reste encore des exemplaires de ce numéro de l’Express, disponible aussi ailleurs … La pile, il est vrai, diminue à vue d’oeil …

Chronique de Narbonne : Au Grand Narbonne, l’ouverture de Bascou vers Didier Mouly est en sursis !

Unknown-1Ce matin, je faisais état de « l’ouverture » faite par Jacques Bascou à Didier Mouly , il est 19heures 30 et je sors du Conseil Communautaire du Grand Narbonne. Constat: le groupe de Mouly a voté contre l’élargissement du Bureau exécutif aux Présidents des Commissions, pourtant approuvé par une large majorité du Conseil Communautaire.

Chronique de Narbonne: Jacques Bascou face au PS et à Yves Bastié, notamment …

grand NarbonneIl n’est vraiment pas content Yves Bastié. Et on peut le comprendre! Maire de Sallèles, ex PS, divers on ne sait pas trop quoi, il apprend comme nous que, pour les prochaines cantonales, il aura sur son « terrain de jeux » un binôme constitué du maire de Ventenac et de son ex-adjointe PS – son actuelle première opposante dans sa petite ville de Sallèles. Et comme il est vice-président du Grand Narbonne, il l’a fait savoir à son président, le socialiste Jacques Bascou.

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