Lors du dernier conseil du Grand Narbonne, MonsieurMalquier a quitté théâtralement la salle en invoquant l’illégitimité de Jacques Bascou tout affirmant vouloir être « à l’origine des projets ( sur la ville de Narbonne), les piloter… » et partager « … l’exécutif, afin que chacun participe en fonction de son expertise. »
J’apprends, rentrant d’un après midi estival passé sur la plage de Pech Rouge, seul ou presque à regarder une mer de rêve et y plonger sous un ciel devenu soudainement bleu, que le commissaire du gouvernement du Tribunal administratif de Montpellier proposerait à ses pairs de ne pas annuler le résultat des élections municipales de Narbonne.
Hier après midi, entretien à trois – Jean Paul Chaluleau, Georges Roques et moi même- sur la réforme territoriale. Georges est un ami, et il nous est apparu que les voix en faveur de la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées n’étaient guère nombreuses à publiquement s’exprimer, sauf à de rares exceptions près. D’où cette rencontre dont il est rendu compte dans l’Indépendant de ce jour (rédaction de Narbonne).
Hier, Jacques Bascou donnait une conférence de presse entouré de représentants de communes , dont celle, c’était une dame, de la Ville de Narbonne . Son objet ? La présentation de deux des dispositifs relevant de la compétence du Grand Narbonne afin d’oeuvrer à la rénovation et la réhabilitation des centres urbains – le détail dans l’article joint. Principalement concerné, le quartier de Bourg dans le secteur sauvegardé de Narbonne.
Bien, le gouvernement a tranché, et il portera devant l’Assemblée la fusion du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées. Première défaite de Bourquin, et ce n’est pas la dernière. Au final, ayant perdu tout crédit politique dans cette affaire, ses perspectives dans la future grande région sont quasiment nulles.