Les Barques de Narbonne comme lieu où on regarde passer ; du regard aussi comme fin en soi. Comme au cinéma, où, regardant, tout se mélange : désirs, fantasmes et réalité.
Illustration : « Mes petites amoureuses » Un film de Jean Eustache (1974). Dans la Narbonne des années 1970, les premiers tourments érotiques d’un jeune garçon livré à lui-même. Un récit autobiographique et naturalisteplein de finesse…
La menace d’une relégation du RCNM en F1 est un évènement cruel, où le déclin finit d’être latent pour entrer dans l’ordre du possible. Dans ces conditions, l’exposition Génération Spanghero, organisée dans le cadre de Sportfolio (et voulue sans doute pour réhabiliter un nom écorné il y a peu), sonne étrangement. Elle rend ce passé glorieux encore plus lointain et révolu, mais le rend encore plus présent, par comparaison dépitée.
Côté arts et culture, Narbonne compte des acteurs souvent remarquables, et a suffisamment d’arguments pour ne pas craindre la relégation la saison prochaine.
Mais si Sportfolio consacrait une expo à la dream team des artistes Narbonnais du passé, il y aurait du beau monde là aussi.
Découvrir Narbonne l’été, ce n’est pas seulement se remémorer Charles Trénet ou participer aux festivités organisées en son nom. D’autres artistes y vécurent aussi. Jean Eustache notamment, à qui je pensais en prenant cette photo de l’entrée de sa maison de la Place des Quatre Fontaines. Étonnamment, deux jours plus tard décédait Bernadette Lafont, Marie dans son film « La maman et la putain ». Il est de troublantes coïncidences tout de même ! Les portes ouvrent sur d’infinis mystères…
De 1951 à 1957, Jean Eustache habitait Narbonne place Albert Thomas (actuelle place des Quatre-Fontaines). Il se souvient de son adolescence narbonnaise dans un court métrage tourné dans notre ville l’hiver 1965-1966, Le père Noël a les yeux bleus, avec Jean-Pierre Léaud, et dans un film réalisé durant l’été 1974, Mes petites amoureuses avec dans les rôles principaux Martin Loeb et Ingrid Caven.
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