Si je devais suivre les éditorialistes professionnels des plateaux et leurs clones des réseaux sociaux, Emmanuel Macron serait déstabilisé par la victoire de Valérie Pécresse à la micro primaire des LR ; et sa stratégie gagnante fondée sur un duel de deuxième tour face à madame Le Pen, conséquemment carbonisée.
Je lis ceci sur la page Facebook de Boris Vallaud, le porte parole du PS : « On l’avait enterrée, quand je regarde les choses je crois que ce n’est pas le cas. EELV est en tête, la préoccupation environnementale l’explique et c’est aujourd’hui heureusement partagé. Nous aurions pu construire un projet ensemble avant, c’est regrettable. Il y a 2 ans, nous avions le même candidat à l’élection présidentielle, que nous soyons EELV, PS ou Générations, et je regarde aujourd’hui les résultats : ensemble nous sommes devant LREM. C’est de ce constat là qu’il faut partir pour dire que pèse sur nous une exigence considérable, je dirais même un exigence de salubrité environnementale, sociale et publique, qui est de constituer une alternative à LREM. En tout cas, ce que je constate c’est qu’il se passe quelque chose à gauche et qu’il faut le considérer comme un terreau fertile plutôt que comme de la cendre. »
Carton plein pour les Départements. A mi-parcours du marathon, au Sénat, de l’examen en première lecture, du projet de loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), les conseils généraux ont obtenu gain de cause sur leurs principales requêtes. Même s’ils se sont résolus à la suppression de leur clause de compétence générale (ainsi, au passage, que celle des régions). Et le gouvernement, par la voix d’André Vallini, encore ce matin – vendredi 23 janvier – sur Radio Classique, abdique sur ce qui était pourtant présenté comme le coeur de son projet, la suppression à terme des Départements. Qu’on en juge!
Excellent article de Maxime Tandonnet dans Figaro Vox . Cela dit, contrairement à lui, je pense que cette perte du Sénat par la Gauche lui sert plus qu’elle ne lui nuit. Pour deux raisons.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]