Je voudrais vous donner quelques nouvelles de la guerre qui fait rage dans le monde et qui ici et là est arrivée jusque sous vos fenêtres. J’en ai eu quelques échos. Les fenêtres de nos voisins ne vous concernent peut-être pas mais, quand même, quand un immeuble s’effondre dans le fracas c’est tout le quartier qui est ébranlé.
Joseph est le nouveau roman de Marie-Hélène Lafon, après L’Annonce (2009) et Les Pays (2012). Joseph est l’histoire d’un ouvrier agricole, dans une ferme du Cantal. L’histoire aussi d’un monde qui se meurt. Le monde de la « petite » paysannerie de montagne, de ses travaux, de son isolement , de ses silences. Un monde dur à la peine, que quittent les enfants aussitôt nés à l’âge adulte pour s’en aller, gagner leur vie à la ville et fonder maison et famille. Comme Michel, le frère jumeau de Joseph. Joseph qui ne quittera jamais les frontières de son canton que pour y mourir avec pour seul avoir une valise et son nécessaire pour ses obsèques. Depuis toujours, Joseph loge chez ses patrons. C’est un doux Joseph! Il aime les bêtes et l’odeur des étables; il se tient à sa place.
Je voudrais vous dire tout simplement combien je suis heureux d’être parmi vous et combien je suis ému de l’honneur que vous m’avez fait en me décernant ce prix Nobel de Littérature. C’est la première fois que je dois prononcer un discours devant une si nombreuse assemblée et j’en éprouve une certaine appréhension. On serait tenté de croire que pour un écrivain, il est naturel et facile de se livrer à cet exercice.
En ce moment, lecture de Quattrocento de Stephen Greenblatt sur ma Kindle. Passionnant!
C’est l’histoire de la découverte par le secrétaire pontifical Le Pogge d’une copie de l’oeuvre de Lucrèce « De rerum nature » dans un monastère allemand.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]