Peu de surprise – je ne donnerai pas de chiffres, tout le monde les connaît. le FN est le premier parti de France, en suffrages exprimés, le « LR » n’est pas en situation de présenter une alternance crédible, et le PS est à la merci des écologistes, voire de l’extrême-gauche. Dans cette situation, et dans le jeu à trois des régionales, le PS et ses alliés peuvent limiter la casse, malgré les pertes déjà assurées de PACA et NPDCP.
Il n’est pas besoin de faire état des prévisions enregistrées par les instituts de sondages, pour le premier tour des régionales, pour ne pas s’inquiéter des tactiques et des postures électorales de campagne qui placent désormais les partis républicains dans l’impossibilité d’effectuer, au second tour les choix raisonnables qui devraient permettre de barrer la route au Front national dans les régions où il menace de s’imposer. Comment, en effet, ne pas voir que ce qui les sépare est infiniment moins important que ce qui les rapproche face au danger que représente la montée en puissance du Front national.
Photo article en lien signé Laurent Dubois 30/09/2015
Avant-hier, 30 septembre, avait lieu une dernière réunion autour de Nicolas Sarkozy avant celle de la Commission Nationale d’Investiture, qui devrait valider les investitures départementales aux régionales. Reste, d’ici mercredi prochain, à désigner encore celles du département des P.O et de l’Aude. (cf l’article de Laurent Dubois) Alors que la partie semblait gagnée pour le maire de Leucate Michel Py, tout lui reste donc encore à faire, d’ici mercredi prochain.
J’avoue ne pas comprendre la logique politique qui amène les dirigeants socialistes du Languedoc-Roussillon, et madame Delga, à se battre encore pour défendre cette funeste idée d’une présidence déléguée qui, de surcroît, serait réservée à monsieur Damien Alary. L’argument avancé, pour les plus cohérents d’entre eux, est celui d’une représentation régionale qui serait ainsi à la hauteur du « poids » de l’actuelle région L-R. Un argument qui ne tient pas si on s’en tient au seul paramètre institutionnel qui compte: la répartition des sièges dans le futur conseil régional. Que constate-t-on, en effet? He bien que sur les 158 sièges en question, 85 reviendront à des élus des 5 départements de l’actuel Languedoc-Roussillon. 53% des sièges donc!
Voilà un exemple type de désinformation. On s’arrête au titre, et on en conclue que le L.R attire des investisseurs venues de l’extérieur de nos frontières administratives pour créer leur entreprise et des emplois. Or la lecture de l’article montre qu’il n’en est rien. Les résultats de l’étude référencée classe les régions les plus actives en matière de création d’entreprises et n’indiquent en rien leur origine endogène ou exogène. Premier point! Ce qu’il faut noter ensuite est que ce classement du L.R n’est pas une révélation. Loin de là! Comme pour la création d’emploi, notre région est en effet dans le peloton de tête depuis que les statistiques INSEE les traite et les publie. Et pour cause: la base étant faible, les taux de création , sont, en conséquence, élevés…