Un article sur « l’entente des villes de Carcassonne, de Narbonne et Béziers » sur le Canal du Midi, et un entretien d‘André Viola avec Laurent Costes, dans l‘Indépendant du jour, ont retenu mon attention. Ou plutôt m’ont fait bondir! Le premier par ce qu’il ne dit pas, le second par une question posée, et sa réponse…
Sur M6, hier: « Béziers, une ville sous haute surveillance ». Il y a tout juste deux ans (mars 2014), Béziers devenait, avec l’élection de Robert Ménard à la tête de la mairie, grâce au soutien du Front National, la plus grande municipalité de France gérée par l’extrême droite. Depuis, Robert Ménard ne cesse d’alimenter, par ses provocations répétées, la polémique. Au point d’être devenu le maire le plus controversé de France. L’enquête rend bien (c’est beaucoup dire) compte des thèmes et des coups de force idéologiques clivants de l’ancien secrétaire général de « Reporters Sans Frontière ».
Très bon article (1) de René Ferrando, dans le Midi Libre d’hier, édition de Béziers. Son sujet: la réunion voulue secrète, le lundi 8 février, autour du maire de Narbonne, Didier Mouly, de ses amis Gérard Larrat et Robert Ménard, ses homologues de Carcassonne et de Béziers, pour lancer une offensive politico-économique commune sur les eaux et les berges et les ports du canal du Midi, et de la Robine réunis. Réunion, suivie le 15 février, par la diffusion d’un « laconique » communiqué de presse du maire de Narbonne.
Poisson d’avril, en février! En début de Carême, Didier Mouly se fait photographier en compagnie du couple Saurel venu assister à un match de rugby au Parc des Sports et de l’Amitié, à Narbonne. Et fait ce commentaire, politique: « Narbonne n’est pas isolée. Votre maire n’est pas seul », et ce quelques semaines après avoir retiré sa délégation à monsieur Orrit pour avoir candidaté sur la liste Saurel aux dernières régionales…