Lundi, peu avant midi, place de l’hôtel de ville. Un petit « groupe de personnalités locales et d’élus » se forme devant le grand portail du Palais des Archevêques. Des membres de la police nationale et municipale se dirigent, et se positionnent, de l’autre côté de la portion de Voie Domitienne ouverte au public. Je les rejoins, et me place face à l’entrée de l’hôtel de ville. Didier Mouly et Jacques Bascou en sortent. Côte à côte, théâtralement.
Deux belles expositions d’art contemporain aux ambiances bien différentes sont à signaler à Montpellier, à l’est de l’Occitanie (!).
L’artiste Camerounais Barthélémy Toguo est l’invité du Carré Saint Anne pour une exposition intitulée Déluge (direction artistique Numa Hambursin). Rappelons que c’est à Narbonne en 2014, à l’Aspirateur et au Musée d’Art et d’Histoire, que l’artiste a fait sa première exposition solo dans le sud de la France.
Deux ouvrages écrits par des narbonnais soucieux du patrimoine, de sa valorisation et de sa découverte par le plus grand nombre: résidents permanents ou de passage, sont désormais disponibles dans les librairies du centre ville de Narbonne. D’un genre très différent, ils ont le mérite de sortir du cadre restreint des livres érudits destinés à un cercle très étroit d’initiés et du tout-venant des brochures – et cartes – touristiques distribuées dans les principaux lieux visités de la cité.
Robert Ménard lance son « mouvement citoyen » baptisé «Oz ta droite» à l’occasion des Rendez-vous de Béziers, qu’il organise du 27 au 29 mai. Le même 27 mai, il y a maintenant 73 ans, le Conseil national de la Résistance (CNR) tenait sa première réunion, placée sous la présidence de Jean Moulin, né le dans cette même ville de Béziers.
Ce salon de coiffure, sur le boulevard du maréchal Joffre. Sur sa vitrine: « équerre » (rasoir) et « compas » (ciseau) entre deux « colonnes ». Au sol: un « pavé mosaïque ». Hier après midi, un « maître » barbier: chemise blanche, cravate noire, revêtu d’un tablier décoré, officiait.