Antoine Maurice est la tête de « l’Occitanie Naturellement » aux Régionales 2021″. Il s’est fait connaître lors des élections municipales de 2020, à Toulouse où il conduisait une liste de rassemblement avec la gauche, contre le maire sortant, réélu. Des Narbonnais l’ont peut-être apercu samedi après-midi dans les rues de la ville. Il « chassait l’uranium », disait-il, et s’inquiétait de la « qualité de son air ». À ce propos, le sien, d’air, pour un écolo, est tout à fait surprenant – en regard de la norme et du style local.
Feu le crématorium de Montredon ! Mort avant terme dans les bras de Monsieur Mellet, son maire d’alors qui, en sus, vice-présidait et veillait au Grand Narbonne à l’avenir et aux intérêts du service communautaire des pompes funèbres.
Cette année a bien commencé. Je passe sur les premiers jours, que j’ai déjà oubliés ; pas tout à fait cependant : il a fait froid, le vent était violent – il soufflait par rafales. Un temps à rester chez soi, au chaud ; à n’en sortir que pour acheter ce qu’on appelle désormais des « biens essentiels » : pain, café et de quoi manger. Les autres, accessoires, mais nécessaires : musique, film, séries, livres sont à ma portée : dans mes bibliothèques – la grande, en bois, et la virtuelle, sur le cloud d’Amazon – et sur « Netflix ou en rediffusion sur Arte notamment. Je n’ai donc pas de raisons, disons objectives, d’aller les chercher ailleurs : librairies, salles de cinéma, médiathèques. Quant à celles, subjectives, qui, me serine-t-on, devraient me conduire à y rechercher la présence d’autrui, voire celle de la foule, je n’en discuterai pas ici le sérieux…
Jeudi est jour de marché en centre ville. L’alimentaire est rive droite de la Robine, le textile et les fleurs, rive gauche. Le ciel était bas et gris ; il pleuviotait. Les chaussées, glissantes, brillaient. Il était 9 heures. De ma fenêtre, je suivais, rêveur, de rares et sombres silhouettes.