Articles marqués avec ‘Pâques’

« Social-démocrate » (et Emmanuel Macron), rime avec « social-traître », puisque Staline l’a dit…

     

De vrais jeunes petits bourgeois, déguisés en faux « révolutionnaires », ont invectivé Emmanuel Macron en le traitant de « social traître », nous apprend le journal Le Monde. Certains, ont même occupé La Sorbonne, croyant prendre ainsi l’Élysée, comme les bolchéviques en 1917 le Palais d’hiver. L’Infâme, l’inculture et le ridicule réunis ! À ces jeunes imbéciles, le « vieux » que je suis, se permet de leur rappeler que « social-traître », était l’injure politique suprême des staliniens pur-jus dans les années 30-40. Pour eux, les socialistes réformistes et les fascistes étaient à mettre dans le même sac. Avec cependant un sens de la hiérarchie assumé : l’ennemi principal étaient les réformistes et les démocrates. Comme aujourd’hui, pour ces jeunes gens au cerveau reptilien, Emmanuel Macron. J’avais été tenté de ne rien dire de ce micro évènement. Mais comme autour de moi, je lis ou entend, sur un mode aussi violent, parfois plus léger, voire badin, quand ce n’est pas, chez des « intellectuels » prétendument de gauche, avec des sophismes éculés pour faire illusion, la même équivalence politique posée entre l’extrême-droite de Madame Le Pen et le Président sortant, il m’était impossible de rester muet. Il fallait que « ça sorte » ! Depuis, je me sens mieux. Plus léger. Joyeuses Pâques !

     

Chronique de Narbonne. Dimanche, aux Halles, le RCNM faisait « pâquette »…

    omelette

Dimanche de Pâques aux Halles, les joueurs du RCNM , plein centre, cassaient des oeufs. Ils faisaient « pâquette ». Des amateurs et des supporters goûtaient; et buvaient. L’ambiance était à la fête. Celle d’une foi collective en une nouvelle vie, dans la paix d’un club ressuscité.

Lundi de Pâques ! Mystères des martinets …

Martinet-noir--Louis-Eloyve

Lundi de Pâques, 8 heures 30. Un rituel : mes premières tasses de café devant ma fenêtre à observer le ciel. Bas aujourd’hui. Nuageux, sombre. Cela fait deux ou trois jours que j’attendais les martinets . Ils sont enfin là !

Martinet aux ailes trop larges, qui vire et crie sa joie autour de la maison. Tel est le coeur. Il dessèche le tonnerre. Il sème dans le ciel serein. S’il touche au sol, il se déchire. Sa repartie est l’hirondelle. Il déteste la familière. Que vaut dentelle de la tour? Sa pause est au creux le plus sombre. Nul n’est plus à l’étroit que lui. L’été de la longue clarté, il filera dans les ténèbres, par les persiennes de minuit. Il n’est pas d’yeux pour le tenir. Il crie, c’est toute sa présence. Un mince fusil va l’abattre. Tel est le coeur.

 René Char : Le Martinet ( Fureur et Mystères ).

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