Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Léon Diaz-Ronda: mystère et beauté à la galerie AM Jaumaud…
C’est dans une ancienne cave située au sous-sol de la librairie « Au l’An demain » , 4 rue Cabirol, à Narbonne, que la galeriste Anne-Marie Jaumaud s’est nouvellement installée. Deux petites salles lumineuses la composent aux murs desquels, pour sa première exposition, sont accrochées les toiles de Léon Diaz-Ronda. En résidence à Narbonne, depuis cinq ans, ce peintre nomade, n’est pas un inconnu pour les amateurs d’art. Né en 1936 à Madrid (Espagne), il a déjà éclairé de son talent de nombreuses galeries. Et en l’accueillant dans son univers souterrain de toute beauté, Anne-Marie Jaumaud nous donne enfin l’occasion de découvrir son œuvre dans un cadre idéal pour en saisir sa force et sa subtilité. Une œuvre toute entière tournée vers la figuration d’un réel qui s’échappe et s’enfuit jusqu’au bord du cadre. Un paradoxe absolu, et pourtant la matrice nécessaire à sa production artistique. Ses personnages aux contours flous, nimbés d’une lumière ocre, cuivrée, semblent pris dans les tenailles d’un temps sans autre issue que son éternel questionnement : « Où allons-nous ».