Mardi soir au Théâtre,Vicente Pradal! Superbe spectacle. Voix, musique, poèmes… Un peu moins de deux heures prises à la vulgarité du temps présent. Celui qui ravit et béatise les bigots de l’actualité. Et la découverte deMiguel Hernàndez, natif de Orihuela, très belle petite cité de la province d‘Alicante, située à quelques kilomètres de Cox, le village de mon grand père. Voici ce qu’en disait Pablo Neruda, son ami:
En souvenir de Gil Jouanardet de nos longues et passionnantes conversations littéraires :
Dans quelques heures, nous allons ouvrir la 2007ième page du grand livre du temps. Une page déjà écrite et jamais finie. Ni noire ni blanche. Grise, comme un ciel après la pluie, comme ces traces sur nos visages. Tout change et rien ne change. Le temps passe trop vite, on en manque. Il peut peser aussi et on en souffre. On court toujours après et on le fuit tout autant. On a bien du mal à le suivre. Le temps passe et nous restons. Confiants et sans voix. Joyeux et désarmés. La chose étant assurée, le plus juste est de s’en moquer.