Après le changement de pied idéologique et politique dans la conduite de sa politique économique, par son orientation vers la reconstitution des marges des entreprises et l’amélioration de leur productivité ( politique de l’offre longtemps honnie par le PS et la gauche en général ), les évènements tragiques de ces derniers jours entraînent le couple exécutif et son gouvernement à bouleverser son corpus de « valeurs » sociétales par l’affirmation de principes longtemps combattus, parce que « réactionnaires », comme ceux de sécurité, d’autorité, de respect, etc… Une ligne politique que défendait Manuel Valls lors des primaires socialistes, et une ligne qui n’avait rassemblé que 5% des militants socialistes et de gauche.
Dans un récent billet , je notais que la décision de Martin Malvy de ne pas conduire les socialistes et leurs éventuels alliés lors des élections régionales de décembre prochain dans le cadre de la grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, fragilisait leur capacité à conserver cet ensemble aujourd’hui séparé, mais sous leur contrôle. Je n’y reviendrais pas, et renvoie mon lecteur à sa lecture (ici). À cela , il convient de rajouter à présent deux autres éléments, qui aggravent considérablement la situation du PS, et qui, tous deux, trouvent aujourd’hui des points d’application en Languedoc-Roussillon.
Dans LADEPECHE.fr du 28 décembre 2014, André Viola, le président socialiste du Département de l’Aude, expose les raisons de son soutien, il est vrai constant, au projet de fusion des deux régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, alors que bon nombre d’élus du Languedoc, et tous les élus, sans exception, du Conseil Régional , du Président socialiste jusqu’au élus frontistes étaient contre. Il y montre notamment l’intérêt pour l’Aude de se retrouver géographiquement en position plus centrée dans les nouvelles frontières administratives. Mais en en surestimant considérablement les effets économiques , du point de vue de la création de valeur, ou de richesses, si l’on préfère.
Ce texte de Laurent Bouvet, Professeur de sciences politiques à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, je ne l’avais pas lu avant de publier ce matin mon billet rédigé hier soir, sur le même sujet. évidemment , ni le ton, ni l’argumentaire ni la forme ne peuvent se confondre, mais ils partent néanmoins des mêmes prémisses pour aboutir à la même conclusion. Je le livre ici dans son intégralité:
Impeccable analyse de Laurent de Boissieu présentée dans son blog iPolitiquesous le titre: « Clarification politique? » (31 août 2014). Reproduite ici in-extenso, les lecteurs decontre-regard.com ne seront pas surpris de constater une évidente convergence d’arguments avec ceux développés dans mes billets des derniers jours consacrés au même sujet.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]