Je réécoute « L’énigme Ferrante : en quête d’auteur », un documentaire diffusé sur France Culture, le 8 janvier 2017. Elena Ferrante est un auteur fascinant, un phénomène d’édition. Pour son premier roman, elle avait choisi un pseudonyme pour s’extraire du système médiatique.
Tu vois un homme curieux, et empressé après des choses étrangères qui ne sont point en notre pouvoir ; sois bien sûr qu’il est causeur et qu’il ne taira jamais ton secret. Il ne faudra point approcher de lui la poix ardente, ni la roue pour le faire parler. Un clin d’oeil d’une fille, la moindre caresse d’un courtisan, l’espérance d’une dignité, d’une charge, l’envie d’avoir un legs dans un testament, et mille autres choses semblables lui arracheront ton secret, et sans beaucoup de peine.
Épictète: « Pensées et Entretiens. » iBooks. Page 399 !
Ce matin sur France Culture, chez Marc Voinchet, la chronique de Caroline Eliacheffétait consacrée à la défense du secret en démocratie. Mieux, et à juste titre, à la critique des tenants de la transparence dont l’idéal politique inconscient ne serait que la … « dictature ». Une dictature de forme orwelienne ! Pour ce faire elle prend appui sur le livre de Daniel Soulez Larivière « La transparence et la vertu ». Un livre écrit après qu’E.Pleynel eut lancé sa pétition « Nous avons le droit de savoir ! » en 2013. Une sorte de manifeste universel contre le secret. La référence philosophique de tous les lanceurs d’alerte, violeurs du secret de l’instruction et autres « délateurs ». Le plus drôle est que ce même matin, dans cette même émission, juste avant Caroline, Pleynel tenait chronique aussi – je ne dirais rien de son contenu ! On ne me fera pas croire que ce fut pur hasard. Ces deux là ont du ensuite avoir … une sérieuse explication. Pour ceux qui ont quelques minutes à consacrer à la réflexion sur les rapports entre « secret, transparence et démocratie », je recommande aussi ce texte de Jean-Denis Bredin publié dans la revue Pouvoirs en 2001. J’en donne ici les deux premiers paragraphes :
William Wilkie Collins (1824-1889) était l’ami et le rival de Dickens. Borges a chanté ses louanges. Il est l’inventeur, d’une certaine manière, du thriller moderne. Je viens de terminer la lecture de ce roman: » Le secret « ; le plus noir qu’il ait jamais écrit. Formidable roman! A l’anglaise, et dans le style dit victorien… A l’emplacement 1431 de ma liseuse Kindle, ce passage…
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