Jean-Denis Combrexelle fait donc 44 propositions visant à «construire une réforme de la négociation collective au service du travail et de l’emploi». Elles ont été remises à Manuel Valls, qui promet de se mettre au travail, après que François Hollande ait annoncé qu’il voulait rendre le Code du Travail plus lisible et donner « Toute la place nécessaire à la négociation collective et aux accords d’entreprise ». De ce point de vue, monsieur Combrexelle est dans la ligne. Une ligne, disons libérale. Ultralibérale même selon monsieur Filoche qui, hier matin sur France Culture s’est déchaîné, après que la veille il ait comparé J.D Combraxelle, son rapport, au virus Ébola du code du travail. Il fallait l’entendre notre ancien inspecteur du travail, membre du Conseil National du PS! Furibard.
Après le géographe Christophe Guilluy, la Fondation Terra Nova publie à son tour une note sur cette France «périphérique» qui attire, souvent malgré elle, les catégories populaires. Entretien dans le Figaro (abonnés)
Au croisement de la politique, de l’économie, de la géographie et de la sociologie, la France périurbaine est devenu un sujet d’étude. Après avoir soulevé cette question au grand public avec Fractures françaises (2010), le géographe Christophe Guilluya relancé le débat en publiant La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires. Dans cette controverse, la gauche fait figure d’accusée. Notamment en raison d’une note d’analyse électorale publiée en 2012 par la Fondation Terra Nova, un think-tank proche du PS. Le Figaro donne aujourd’hui la parole à la défense. Terra Nova publie à son tour une note sur le sujet, rédigée par Pierre Musseau (lire l’intégralité de la note surwww.tnova.fr). Directeur général de Terra Nova, Thierry Pechs’explique. Et reconnaît que ce fut «une erreur» de considérer que l’électorat populaire fut un électorat perdu pour la gauche