Voilà une information publiée dans « La Clau » qui ringardise les discours et postures des « politiques » du Languedoc-Roussillon; et qui démontre le « sérieux » de leurs homologues de Barcelone et Toulouse. Sans commentaire!
À lire et entendre Philippe Saurel, notamment, depuis qu’il est annoncé que Toulouse serait la capitale de la future grande région, je ne puis m’empêcher de citer mon « ami » blogueur, également sur Facebook », Stéphane Thépotqui, à l’un de mes commentaires sur un éditorial de la Dépêche du Midi partagé sur la page de Georges Roques , un vieux complice, rajoute ceci: « Pour paraphraser le camarade Oulianov dont la statue trône sur la place du XXe siècle à Montpellier, le populisme serait-il la maladie infantile du socialisme bourquino-frêcho-septimanien ? » Qui dit mieux? Avec cette précision, tout de même Stéphane! : pas que du socialisme!.. Il, ou elle, est aussi celui, hélas! , d’une grande partie de la classe politique régionale. Tous partis confondus …
Dans LADEPECHE.fr du 28 décembre 2014, André Viola, le président socialiste du Département de l’Aude, expose les raisons de son soutien, il est vrai constant, au projet de fusion des deux régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, alors que bon nombre d’élus du Languedoc, et tous les élus, sans exception, du Conseil Régional , du Président socialiste jusqu’au élus frontistes étaient contre. Il y montre notamment l’intérêt pour l’Aude de se retrouver géographiquement en position plus centrée dans les nouvelles frontières administratives. Mais en en surestimant considérablement les effets économiques , du point de vue de la création de valeur, ou de richesses, si l’on préfère.
Vendredi 19 décembre, pathétique réunion du Conseil Régional. Les rideaux noirs étaient tirés et ses conseillers pleurnichaient. Faussement, comme un vieil accordéon éventré. Alary, son président, niait sa mort pourtant officialisée, Rossignol, pour l’opposition, réclamait une minute de silence. Et, dans cette ambiance de plomb, Alary toujours égrenant d’invraisemblables et ahurissantes propositions. La plus saisissante, absurde ? La création, dans la future grande région, « d’un cinquième niveau de gouvernance regroupant présidents de régions, de métropoles, d’agglos et de conseils généraux afin de traiter tous les sujets territoriaux d’égal à égal ». Et moi qui croyais tout connaître d’élus régionaux jamais à court d’idées pour conserver pouvoirs et privilèges! Accordons tout de même à notre président intérimaire le mérite de nous avoir apporté la preuve, s’il le fallait, d’une incommensurable et ruineuse propension à la démagogie intéressée. Voilà qui augure mal , du côté de Montpellier, de la fusion de Midi Pyrénées avec le Languedoc-Roussillon; et qui nous fait espérer trouver, du côté de Toulouse, un peu de cet esprit de responsabilité perdu sur les rives du Lez. On a encore le droit de rêver à quelques jours de Noël!
« A la minute où les Français nous auront fait confiance, la carte électorale du rassemblement administratif des régions, on la supprime instantanément! », a affirmé Nicolas Sarkozy, acclamé par la salle, hier, à Toulouse.