Ce vendredi matin, le journaliste vedette de RMC, le sieur Bourdin, recevait un personnage inconnu de ses auditeurs et du grand public, un dénommé Pierre Jacquemain, qui fut un temps le conseiller de Myriam El Khomri. Un inconnu qui ne devrait plus l’être, les grands médias se l’arrachant pour l’entendre promouvoir son bouquin : « Ils ont tué la gauche » (Ed. Fayard); un livre dans lequel il raconte que la loi Travail a été conçue puis pilotée par Matignon et Emmanuel Macron.
Le 9 mars j’écrivais ceci: « Cette gauche de la gauche (syndicale et politique) ne peut plus masquer, en effet, sa véritable ambition qui est tout simplement de « faire la peau » du couple Hollande-Valls. Elle fait le pari de la non-représentation du président de la République à la prochaine présidentielle ou, si son intention était de se représenter, de tout faire pour l’en dissuader.
Ce matin, dans les « Matins de France Culture », le préposé à la revue de presse (1), Nicolas Martin, nous a sorti son dictionnaire des idées reçues pour se gausser des éditorialistes de la presse écrite, nombreux, qui auraient, selon lui, l’outrecuidance de signaler, avec plus ou moins de condescendance, l’essoufflement « d’un mouvement social », selon eux bien mignon, mais ne servant pas à grand-chose, pour ne pas dire à rien.
Myriam El Khomri en visite à Solvay, en février 2016. – KAMIL ZIHNIOGLU/SIPA
Quand même ! dans quel étrange pays vivons-nous. Des syndicats qui appellent à manifester contre un projet de loi El Khomri qui ne les concerne pas : la fédération CGT des services publics (fonctionnaires territoriaux), Sud-PTT, une intersyndicale des praticiens hospitaliers, le Snes-FSU et CGT Éduc’action ; et d’autres d’entreprises du secteur public qui, comme par hasard, les rejoignent aussi dans la grève, ce même jour, mais sur des objectifs propres.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]