Valérie Trierwieler a raison, on n’attend pas d’un Président qu’il soit sympathique et populaire. Il ne peut jamais l’être, surtout dans des situations économiques et sociales comme celles que nous connaissons. il ne peut et , de plus, ne doit jamais l’être , les promesses pour lesquelles les électeurs l’ont choisi étant pour la plupart irréalisables.
À propos de la polémique – dérisoire – sur la rénovation de l’appartement de fonction du secrétaire général de la CGT, le Premier ministre, Manuel Valls, a cru bon de donner de la voix. «Quand on traverse une telle crise économique, une telle crise de confiance […], l’exemplarité à tous les niveaux est nécessaire», a-t-il affirmé sur RTL. Il aurait mieux fait de se taire! Lorsqu’il a publié son patrimoine, en 2012, comme la loi l’y oblige, c’est tout juste si je n’ai pas pleuré. Un petit appartement de 88 m2 à Evry, et un autre, modeste de 44 m2 à Paris dans le XIe arrondissement, voilà ce que Manuel Valls affirme occuper avec son épouse, la violoniste Anne Gravoin.
Impeccable analyse de Laurent de Boissieu présentée dans son blog iPolitiquesous le titre: « Clarification politique? » (31 août 2014). Reproduite ici in-extenso, les lecteurs decontre-regard.com ne seront pas surpris de constater une évidente convergence d’arguments avec ceux développés dans mes billets des derniers jours consacrés au même sujet.
Martine Aubry , n’est pas une contradiction près. Elle fustige les « vieilles recettes libérales » – celles utilisées par Hollande-Valls-Macron, bien entendu – alors que jusqu’ici ce sont celles de la vieille gauche qui sont sur la table: matraquage fiscal des classes moyennes et des entreprises, augmentation de la dépense publique et des déficits publics. Le CICE et le pacte de responsabilité, présentés comme le tournant « libéral » de ce gouvernement ne devant restituer aux entreprises que la moitié, au mieux, des sommes fiscalement prélevées avant leur signature.
« A la minute où les Français nous auront fait confiance, la carte électorale du rassemblement administratif des régions, on la supprime instantanément! », a affirmé Nicolas Sarkozy, acclamé par la salle, hier, à Toulouse.