Un funeste message?
» Et j’allais lui porter ce funeste message. » [Corneille, Médée]. Au gouvernement.
Mais lequel ? Trop d’immigrés et d’islamisme ? Trop de réformes et pas assez de dépenses (publiques, faut-il le préciser !) ? Trop de communication et peu de réalisations ? Trop d’ouverture (à gauche) et peu, à droite ? Trop de superflu (taxe carbone) et rien de fondamental (la sécurité). Pas de style (Casse-toi pauvre con !) et trop de paillettes (La mauvaise vie de Frédéric).Trop d’impôts pour les pauvres (qui n’en payent pas !) et peu pour les riches (qui en payent trop !) ? Trop pour le MEDEF et rien pour le social ?… Avec une certitude tout de même dans ce babélisme politicien sans limites. Chacun et chacune des chapelles messagères n’a entendu que ce qu’elle voulait bien entendre pour ne pas voir la méfiance, désormais chronique et profonde, que les français leur portaient . Au soir du 21 mars, les « partis de gouvernement » représentait un petit tiers de l’électorat ! Alors, -an 1- de la fin des partis comme le prétend Georges Frèche ? Ou acceptation fataliste et agressive que les principales difficultés – présentes et à venir – que connaissent Sarkozy et ses collègues européens ne sont de nature ni idéologique ni personnelle. Qu’issus de la gauche, de la droite ou du centre, les responsables européens sont tous confrontés aux mêmes défis fondamentaux. Et qu’ils disposent enfin des mêmes cartes pour les relever…
Mots-clefs : Contre-Regard, droite, Hollande, Sarkozy
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