Valls : il existe « un apartheid territorial, social, ethnique » en France !
Le Premier ministre Manuel Valls a estimé ce mardi, lors de ses voeux à la presse, qu’il existait en France « un apartheid territorial, social, ethnique ». Apartheid! Eh bien, voilà le mot lâché, qui illustre mon billet de ce matin: le sens des mots n’a plus aucun sens, sauf celui d’attirer, par l’amalgame, l’anachronisme, etc…, la lumière des médias. Mais avec quels dégâts! Ainsi la France comparée à l’ancienne Afrique du Sud « blanche » et à son État fondé sur la ségrégation raciale, territoriale et sociale. Les terroristes islamistes ne pouvaient pas rêver mieux: un premier ministre qui parle leur langue et nourrit leur propagande et leur mythologie. Comme s’ils « possédaient » le cerveau de nos élites et dirigeants. La « guerre » des mots est très mal engagée. Serait-elle déjà perdue?
Mots-clefs : Afrique du Sud, Apartheid, Racisme, Valls
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Joel Raimondi
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Effectivement je déplore la perte de sens des mots employés …Il me revient mes formations « expression écrite et orale » du cursus DEFA ou nous devions écrire des chaines de mots : écrire tous les mots qui nous venaient à partir d’un même mot énoncé par le prof … Etrangement , parfois des personnes qui ne se connaissaient pas avaient 80% de mots en commun et parfois des personnes qui disaient bien se connaitre n’avaient pas un seul mot en commun . Nous devions alors travailler sur les connotations et le sens des chaines de mots ainsi écrites et décrites.. forcément en lien avec la culture (références) de chacun … Car au delà des différences, les mots ont un sens …et parler de quartiers de non droit, abandonnés de la république est une chose, de là à parler apartheid …Nelson Mandela doit se retourner dans son urne !
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Michel Santo
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« Mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde »
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michel
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Des quartiers où le droit de peut plus s’exercer , voila une expression exacte . Par contre le terme d’apartheid dans la bouche de Valls relève de la calomnie , les habitants de ces zones ayant les mêmes droits , parfois même plus en ce qui concerne notamment les droits sociaux , et bénéficient d’une multitude de commodités dont ne bénéficient pas ( ou ne bénéficient plus ) par exemple des habitants de province . Le fait de ne pas savoir ( ou vouloir ) en profiter n’autorise pas à pleurnicher sur son sort .
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