Vice-Présidence du Grand Narbonne ! Le choix de J.Bascou sera-t-il celui de sa majorité, notamment ?
Cette semaine, jeudi 25 janvier, Alain Perea démissionné d’office de son mandat de Vice-Président du Grand Narbonne depuis la validation de son élection à l’Assemblée Nationale par le Conseil Constitutionnel, Jacques Bascou, son président (du Grand Narbonne) anciennement socialiste, soumet au vote de son conseil communautaire un projet de délibération afin de procéder à l’élection de son remplaçant au sein de l’exécutif de l’Agglo. Son choix étant fait déjà depuis plusieurs mois, Michel Py, le maire LR de Leucate, sera donc son candidat (même si, formellement, le deal n’est pas présenté ainsi – une façon pour Jacques Bascou, en cas d’échec ou vote favorable étriqué, d’éviter un procès en légitimité.) Une promotion (sauf coup de théâtre de dernière minute) justifiée par l’attitude (et ses votes, ainsi que ceux de ses « amis ») loyale et constructive de Michel Py envers l’exécutif et le Président du Grand Narbonne. Indépendamment d’autres candidatures (le maire de Maillac, l’empêcheur de voter en rond et à main levée, a publiquement annoncé la sienne – mais ira-t-il jusqu’au bout de ses intentions ? nul ne le sait !), l’analyse de ce vote sera fort intéressante (côté gauche comme côté droit). Depuis les dernières élections présidentielles et législatives les clivages politiques classiques sont devenus en effet, disons très poreux. On se souvient encore, que le président du groupe de Jacques Bascou, le radical et macroniste Edouard Rocher, a failli, récemment, à deux voix près, « prendre le bouillon » lors d’un vote sur son nom, certains de ses amis socialistes – canal officiel – lui ayant fait payer sa campagne en faveur du candidat de LREM, Alain Perea ; et la défaite du leur, Marie-Hélène Fabre. De sorte que l’on peut s’interroger sur ce que sera leur vote jeudi. Brouiller encore un peu plus le jeu politique en votant (comme le souhaite Jacques Bascou), Michel Py, ou mettre en difficulté leur Président et conséquemment leur propre majorité, l’arbitrage est en effet cornélien ; et globalement « perdant », qu’elle que soit son issue. Côté droit et centre-droit, c’est surtout dans le groupe du maire de Narbonne, Didier Mouly, que les votes seront à examiner de près. J’observe enfin (c’est là où je voulais en venir qu’une autre carte était dans le jeu de Jacques Bascou. Sans risques politiques pour lui (il a déclaré qu’il n’était plus candidat à rien), cette Vice-Présidence aurait pu tout aussi bien faire l’objet en effet d’un contrat de fin de mandat avec Didier Mouly. Une pax Romana, en quelque sorte, pour limiter au mieux les dysfonctionnements induits par la non-participation de la Ville centre aux travaux de l’exécutif de l’Agglo. Une option politique audacieuse, certes ; mais qui n’est évidemment pas à l’ordre du jour ! Rendez-vous donc jeudi… on y verra un peu plus clair – façon de parler !
Mots-clefs : Alain Péréa, Bascou, Edouard Rocher, Grand Narbonne, Marie-Hélène Fabre, Mouly
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Ingrid
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Bonsoir Michel,
Comment pouvez-vous même espérer de Jacques Bascou qu’il puisse concevoir «une option politique audacieuse» ?
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Michel Santo
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Bonsoir Ingrid ! Il y avait longtemps… vous aviez noté l’ironie de ma formule n’est ce pas ? ??
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