À quoi bon gâcher ses mots pour de simples péripéties électorales – cantonales – dans l’Aude, notamment ?…

   
Daniel Maja : « Ce que disent les oiseaux »
   

Daniel Maja est un illustrateur et un écrivain de grand talent. Je lis régulièrement ses chroniques « La vie brève » sur sa page Facebook ou sur son blog. Et je le fais toujours avec un grand plaisir ; de la « joie » même ; et un fond d’amicale jalousie aussi tant son art du dessin et de la prose poétique est au dessus de tout ce que je ne pourrais jamais égaler. Daniel, qui me lit et commente parfois mes « billets » sur le même réseau social où nous sommes devenus « amis », m’a un jour fait une remarque sur l’un d’eux, qui, aujourd’hui, prend tout son sens. Ce petit texte dont il est question était un commentaire de ma part sur je ne sais plus quelle actualité politique – au sens large du terme : moeurs, comportements, manières ou habitudes sociales ; et la remarque de DanieI à son propos était, en substance : « trop de mots et de phrases gâchées ». Trop de temps perdu en quelque sorte pour ce qui engage si peu, il est vrai, une vie ; qui engage si peu une vie, mais dont on ne prend conscience  (hélas !) qu’en des circonstances où notre propre existence est compromise, menacée, ou mise en péril, par la maladie, surtout. Et donc trop tard – encore que… Ce qu’un autre ami, en des termes plus directs, plus récemment, me rappelait : « Je suis surtout heureux que ta santé sois bonne Michel. Finalement le reste n’est que péripétie… ». Cela étant dit, hier soir, dans un élan incontrôlé, je veux dire irréfléchi, j’avais jeté sur cette page, quelques « lignes » sur précisément l’actualité politique du moment dans ma petite cité. Elles suivent ce que je viens d’écrire à l’instant : simple péripétie, dirait JC Foulonneau, trop de mots gâchés ajouterait Daniel. Voici : « Insupportable ! Ils seront donc 118 candidats titulaires (59 binômes) à briguer le suffrage des électeurs sur les 19 cantons du départements de l’Aude, les 20 et 27 juin. Que peut-on tirer de l’analyse des forces en présence ? D’abord que le seul parti à présenter 38 candidats sur les 19 cantons est le RN ; que LR en alignera péniblement quatre, le PS/Divers gauche 28 (ses alliés du PCF et d’EELV complétant la liste : 2 pour le PCF, 8 pour EELV. Sautent aussi aux yeux l’absence de candidats Nouveau Narbonne dans « ses » cantons traditionnel et de la REM, qui apportera son soutien à des bînomes a-partisants. Un tableau finalement représentatif de l’état des forces militantes dans ces partis ; des partis qui peinent ainsi à trouver des candidats, à l’exception cependant du RN, qui, lui, affiche ostensiblement sa bonne « santé ». Du côté du LR, par contre, la situation est proche de la dépression, tandis que le PS, qui détenait jusqu’ici un pouvoir absolu dans ces « terres », n’a plus d’autre option que de s’appuyer sur les béquilles d’EELV, du PCF, du PRG, de Génération.s et de Nouvelle donne, pour s’y maintenir – et ce aux prix de contradictions et de revirements politiques entre alliés, disons déroutants. Globalement, c’est donc un affrontement entre le RN et la Gauche qui se dessine, dans un contexte national et local, où le parti de Marine le Pen n’a jamais bénéficié d’autant de circonstances favorables. Remporterait-il un canton – c’est la seule question qu’en silence se posent tous les acteurs et commentateurs de la « chose » politique – , qu’un tremblement de terre politique secouerait tout le département – et la région aussi »

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Commentaires (1)

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    Maja

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    Cher Michel Santo,
    Je suis heureux de découvrir votre site et les lien, je lis vos propos dans FB avec beaucoup d’interêt, par leur contenu et style, une sincérité originale, une spontanéité amicale qui m’est proche, merci pour vos éloges (un peu excessifs) mais je ne vais pas bouder le plaisir ressenti.
    Pour en revenir au propos, il est bon d’élaguer , de se décharger de ces tas d’informations parfois pertinentes, mème interessantes en apparence, qui obstruent notre espace de pensée, un bourdonnement de mouches aussi constant qu’inutile. Nous savons tous cela, et il y a parfois un plaisir à y succomber, mais pas trop.
    Autre remarque à propos de FaceBook qu’il est de bon ton de dénigrer, j’y trouve bon nombre de propos, d’analyses, de réflexions bienvenus, d’images, de peintures nouvelles, qui prêtent à penser, quant aux scories, elles glissent…

    Avec, cher Michel, toutes mes amitiés

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