Le 9 Décembre, j’écrivais ceci sur ma page Facebook : « Dans ma petite ville de Narbonne, samedi dernier, des flammes devant l’entrée de la sous-préfecture – située elle-même face au commissariat de police. Plus tard, un péage et le bâtiment de la gendarmerie mobile dévastés. J’ai attendu durant toute cette semaine – et attend encore – la réaction indignée, individuelle ou collective, de nos élus municipaux, départementaux, sénateurs etc de gauche , de droite et d’ailleurs.
Comme dans toute crise sociale et politique de grande ampleur, les éléments d’une sortie positive, au sens d’un ajustement profitable à tous des rapports entre les citoyens et leurs représentants, s’expriment dans le mouvement dit des « Gilets Jaunes ». Au fond, c’est le rapport à l’impôt, aux prélèvements obligatoires plus généralement, à leur affectation et finalement à leur mode de gestion que soulève une « classe moyenne » préssurée de toutes parts
Fin scandaleuse de l’un des projets de parcs régionaux d’activités économiques voulu par Georges Frêche sur le domaine de Céleyran (330 ha) situé sur le territoire de la commune de Salles d’Aude. Acheté en 2009 pour la modique somme de 8M€ , il n’a jamais vu le jour. Depuis, le château, classé, a été pillé et squatté ; les terrains déclassés – de zone constructibles l’ensemble est passé en terrains agricoles. Hier, dernier acte de cette pantalonnade politico-financière, la Commission Permanente de la Région a fini par vendre l’ensemble au groupe Gérard Bertrand au prix de 2,45 M (une valeur estimée par les Domaines). Une perte de plus de 5M€ en 10 ans (et en euros actualisés beaucoup plus). Silence ! Circulez, il n’y a rien à voir : pas de responsables, ni de coupables !
C’était jeudi au conseil communautaire ! Comme prévu la délibération à l’ordre du jour portant création d’un deuxième crématorium a mis le feu aux poudres. Le groupe d’Henri Martin, celui de Didier Mouly et des conseillers « volants » se sont retrouvés dans le secret des délibérations pour trancher dans le vif (façon de parler !). À la sortie égalité parfaite ; et donc, selon une règle bien établie, rejet de la proposition de Jacques Bascou.